Parti de France pour les USA, Hugo Lloris sans détour : « Là-bas, dehors, je n’ai pas besoin de…

Hugo Lloris évoque sa vie aux Etats-Unis
Nice-Matin (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Loin de la France et de l’Angleterre où il a bâti sa renommée comme l’un des meilleurs gardiens de sa génération, Hugo Lloris coule désormais une fin de carrière heureuse à Los Angeles. Mais au-delà du football, c’est surtout une vie différente que le Français a découvert par rapport à ce à quoi il était habitué. Notamment sur quelques points précis…

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À 38 ans, Hugo Lloris est un homme heureux. En fin de carrière en Europe, le Niçois a trouvé le défi idéal en rejoignant le Los Angeles FC il y a quelques mois. Là-bas, l’ancien joueur de Tottenham peut apporter toute son expérience, mais également faire profiter à sa famille d’un cadre de vie exceptionnel dans la cité des anges. Dans un entretien accordé à « GFFN », Lloris n’a en tout cas pas caché qu’il n’avait aucun regret :

Je ne voulais pas prendre ma retraite, mais si je n’avais pas eu l’opportunité qui correspondait à mes critères, ça aurait pu arriver. Les choses se sont bien passées, j’ai bien fait de refuser des offres médiocres l’été dernier. Quand le LAFC m’a contacté en décembre, la flamme et l’enthousiasme sont revenus très vite. Je n’aurais pas pu trouver un club plus compétitif. Ils jouent pour des titres mais il y a toujours un aspect très humain ici.

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Hugo Lloris évoque son nouveau mode de vie.

Sur le plan sportif, pas de doute : Lloris a trouvé ce qu’il était venu chercher. Et la vie personnelle, alors ? Là aussi, c’est un 10/10 pour le champion du monde 2018, qui apprécie sa routine

Si tout se passe comme prévu, le trajet du matin dure environ 50 minutes. Je prends le petit-déjeuner avec les enfants et je commence le trajet vers l’entraînement quand ils partent à l’école.



Vu le décalage horaire, c’est le meilleur moment de la journée pour parler au téléphone avec la famille et les amis, mais au retour, tout le monde dort en France, donc je mets de la musique. Le trajet ne me pèse pas – 50 minutes pour Los Angeles, ça va.

Mais le privilège le plus apprécié par le grand ami d’Olivier Giroud reste probablement l’anonymat. Un luxe énorme pour Lloris, habitué aux feux des projecteurs depuis 20 ans :

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Ici, dehors, je n’ai pas besoin de porter une écharpe et une casquette comme à Disneyland Paris… Tout est plus calme. J’ai eu une dizaine de personnes qui m’ont demandé des selfies tout au long de la journée, surtout des Latinos. Ce sont les principaux fans de foot ici.

Heureux et comblé, Lloris se voit déjà rester quelques temps du côté de Los Angeles, même si carrière, elle, en est à son crépuscule. Il explique ainsi plein d’entrain :

J’ai rencontré ici beaucoup de Français qui sont venus et qui ne sont jamais repartis. Je ne dis pas que c’est ce qui va nous arriver, mais je comprends l’idée. Je veux tout voir, la NBA, le football américain, la NFL, mais aussi le football universitaire. Nous avons également trouvé une station de ski à une heure et demie de route. Si nous avons quelques jours de congé, nous irons peut-être dans le Colorado !

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Comme la plupart des joueurs qui choisissent de rejoindre le championnat de MLS aux Etats-Unis, Hugo Lloris est ravi de sa décision. Sous le soleil et les palmiers de Los Angeles, le Français s’offre un baroud d’honneur on ne peut plus plaisant, tout en faisant profiter sa famille de ce cadre idyllique. Souhaitons-leur que ce bonheur perdure le plus longtemps possible !

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