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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Légende vivante du tennis, Novak Djokovic n’a jamais caché un certain franc-parler. Le Serbe est du genre à choisir un côté de la barrière : quand il aime, il aime… et quand il n’aime pas, il n’aime pas. Alors forcément, lorsqu’il a été interrogé sur la France et les Français par un média tricolore, tout le monde était toute ouïe…
L’un des avantages du métier de tennisman est de parcourir le globe entier ou presque, découvrant ainsi d’innombrables villes et pays. Bien évidemment, la France est une place forte de la balle jaune mondiale, avec des tournois comme Roland-Garros, Monte-Carlo, ou encore le Masters de Bercy. Et Novak Djokovic, GOAT aux yeux du plus grand nombre désormais, apprécie tout particulièrement ce pays.
Novak Djokovic très grand fan de la France
Dans un entretien accordé au « Parisien » en 2015, le Serbe n’avait en effet pas caché sa relation spéciale avec l’Hexagone, et cela dès son jeune âge :
Avant même que je mette un pied chez vous, j’avais déjà une image positive de la France. Il y a une longue tradition d’amitié entre nos pays : de nombreux Français vivent en Serbie et beaucoup de Serbes parlent français. Quand je suis venu pour la première fois, à 11 ans, pour jouer le tournoi international de Tarbes, j’ai adoré votre pays tout autant que les gens.
La France a été un des rares pays où nous nous sommes sentis bien accueillis avec mon père lorsque je faisais les tournois en juniors, où il y a vraiment eu de la chaleur humaine, de l’amitié.
Par la suite, le « Djoker » n’a eu de cesse de revenir en France, dans le cadre de tournois professionnels ou d’opérations promotionnelles. Et à force de côtoyer les Français, il a souligné certaines de leurs caractéristiques, dont deux en particulier ont retenu son attention :
J’aime votre sens de l’humour, qui est assez sarcastique et particulier. Moi, ça me fait rire. J’ai aussi remarqué que les gens, en France, sont très confiants, surtout à Paris. Je trouve ça intéressant de rencontrer des personnes qui ont cette joie de vivre, cette envie de réussir et cette influence.
Aficionado du bois de Boulogne, du Parc Monceau, du Louvre et du quartier du Triangle d’Or, d’après ses dires, Djokovic a toujours eu à coeur d’être accepté par le public tricolore. Et lorsqu’il y est arrivé, lors d’une finale perdue à Roland-Garros en 2014, le moment a été profondément émouvant pour lui :
En 2014, après ma défaite en finale, j’ai vécu l’un des moments les plus touchants de ma carrière quand tout le stade m’a applaudi durant de longues minutes. J’avais les larmes aux yeux, car le public français n’est pas facile à conquérir. Bénéficier de ce soutien alors que je ne suis pas Français est quelque chose que je n’oublierai jamais et qui m’encourage. Ce qui compte, c’est ce que vous ressentez, et moi, à Paris, je me sens bien, apprécié, porté par une énergie positive. C’est quand je me sens si bien que je joue mon meilleur tennis.
D’abord rudoyé par le public de Roland-Garros, Novak Djokovic a fini par retourner l’opinion pour devenir très apprécié des Français aujourd’hui. Une réussite tout sauf anodine pour le Serbe, qui a toujours apprécié le pays de Molière, au point d’en apprendre la langue à un très bon niveau. En tout cas, de tels compliments ne peuvent que faire plaisir à la population de l’Hexagone !
