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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Parti de la NBA pendant l’intersaison, Evan Fournier s’éclate désormais au Pirée. L’ambiance semble d’ailleurs être au beau fixe entre lui et son nouvel entraîneur, l’international français se permettant en effet une petite boutade à l’encontre de Geórgios Bartzókas.
Plus les jours passent, et plus il paraît clair qu’Evan Fournier a fait le bon choix en rentrant en Europe début septembre. Après douze ans en NBA, l’arrière s’est lancé à la conquête de l’Euroleague sous les couleurs de l’Olympiakos, un club qu’il admire depuis longtemps. Interrogé par Rémi Reverchon de BeIN Sport récemment, il a d’ailleurs confié qu’il est actuellement sur un petit nuage, profitant pleinement de son séjour en Grèce :
C’est lourd. Franchement, je prends mon pied. C’est une nouvelle vie qui a commencé pour moi et ma famille, et ça se passe très bien. C’est au-delà de mes espérances pour l’instant, ça se passe très bien et il n’y a que du positif. (…) La vie en Grèce super, on mange très bien (rires). Je vis dans une super maison, il fait beau, ma femme est contente, tout roule.
La boutade de Fournier pour son coach à l’Olympiakos
Au-delà de l’aspect privé qui lui va donc à ravir, Vavane connaît également un certain succès sur les parquets, lui qui enchaîne les prestations convaincantes en Euroleague comme dans le championnat local. Sa relation avec le coach Geórgios Bartzókas serait d’ailleurs au beau fixe, l’ancien des Knicks se permettant même une petite boutade envers son supérieur lors d’un entretien accordé au site Basket News :
Je n’ai jamais vraiment parlé de basket avec Coach B. Chaque fois qu’on se parle, c’est de manière informelle – « Comment ça va ? », etc. Mais je pense qu’il me fait confiance et j’apprécie vraiment cela. Tout d’abord, il voit que je fais de mon mieux. Après 12 ans, vous développez certains réflexes. Par exemple, parfois, en transition, j’ai envie de tirer à trois points et d’être agressif, d’essayer de tuer le jeu, ce genre de choses.
Je me considère comme un joueur agressif. J’ai toujours été comme ça et je ne changerai pas. Je serai toujours comme ça. Mais je sais aussi comment jouer à un rythme différent et je peux m’adapter à n’importe quel système. Je pense que je suis en train de le montrer. Y a-t-il des moments où je prends des initiatives que le coach B n’aime pas ? Bien sûr, à 100 %. Parfois, je suis sûr qu’il veut me tuer ! (rires) Il ne me l’a jamais dit, mais j’en suis sûr.
Mais j’apprécie vraiment sa confiance, car il ne m’a jamais rien dit de négatif. Il a toujours été positif, toujours encourageant, et je pense que c’est la raison pour laquelle notre relation a été excellente jusqu’à présent. Il sait que je veux gagner plus que tout. Je ne suis pas ici pour faire partie de l’équipe All-EuroLeague, gagner le titre de MVP ou autre. Je suis vraiment là pour gagner et pour aider l’équipe, et je pense qu’il le sent et qu’il me respecte pour cela.
Evan Fournier n’a pas encore perdu toutes ses habitudes adoptées en NBA, où le jeu se pratique de manière très différente. Résultat, il donne parfois des cheveux blancs à son supérieur… Pour autant, tout se passe à merveille entre eux pour le moment.
