puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Après avoir arpenté les parquets NBA pendant des années, Evan Fournier a découvert un nouveau championnat cette saison avec l’Euroleague. L’international français a d’ailleurs un gros conseil pour cette dernière, comme il l’a fait savoir sur BeIN Sport.
Alors qu’il a désormais 32 ans, Evan Fournier a entamé un nouveau chapitre de sa carrière après les Jeux Olympiques de Paris. N’étant plus désiré en NBA, le Français a fait le choix de rentrer en Europe où l’Olympiakos lui tendait les bras. Une décision qu’il n’a pas eu à regretter puisqu’il s’éclate sous ses nouvelles couleurs, notamment en Euroleague où l’ancien des Knicks s’est déjà fendu de plusieurs bonnes prestations.
Depuis plusieurs années, le plus prestigieux championnat européen s’est imposé comme une ligue d’élite dans le basket mondial. L’objectif à peine voilée étant d’ailleurs de faire un jour concurrence à la NBA… mais ce ne serait pas une si bonne idée que ça selon l’arrière tricolore, qui a récemment abordé le sujet auprès de BeIN Sport :
Evan Fournier tranche dans le débat NBA vs Euroleague
Il faudrait arrêter de parler de ça. Je pense que l’Euroleague fait vraiment du bon boulot, se développe de plus en plus, est de plus en plus attractive, et il faudrait plutôt se concentrer sur ça, plutôt que de constamment essayer de relancer le débat par rapport à la NBA. La NBA ne prête pas attention à l’Euroleague. Je pense que l’Euroleague devrait arrêter d’avoir ce complexe du petit frère.
Plutôt continuer de vraiment se développer, car j’ai l’impression qu’il y a une espèce de vague qui arrive, qui ramène de plus en plus de fans. Je pense que l’important, c’est de continuer dans ce sens.
Quant à savoir si une équipe d’Euroleague serait en mesure de mater le gratin de la NBA, comme les Celtics champions en titre par exemple, Vavane se montre très clair :
Pour moi, c’est un faux débat. Souvent on voit les déclarations du coach du Pana, (Ergin) Ataman, qui relance tout le temps à dire qu’il voudrait jouer les Boston Celtics, mais crois-moi, il n’a pas envie de les jouer les Boston Celtics (rires). C’est un faux débat, car sur un match tout peut arriver. Ça, on le sait. La vraie question c’est : est-ce qu’une équipe d’Euroleague peut vraiment jouer sur toute une saison NBA ?
La réponse, globalement, c’est non. Je pense qu’il y a une différence très très grande déjà dans l’impact physique, dans la vitesse. Le jeu NBA ne fait qu’évoluer, c’est de plus en plus rapide, de plus en plus up-tempo.
Difficile de se montrer plus honnête de la part du double vice-champion olympique.
Evan Fournier le dit clairement, la NBA n’en a pas grand-chose à faire de l’Euroleague alors que cette dernière cherche à la dépasser depuis quelques années. Autant se concentrer sur elle dans ces conditions, d’autant que son évolution est très positive.
