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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Longtemps parmi les plus grands joueurs de l’Équipe de France, Nicolas Batum a pris sa retraite internationale après les Jeux Olympiques de Paris. L’ailier des Clippers a d’ailleurs donné son avis honnête sur la nouvelle vague de basketteurs tricolores.
La dernière fois qu’il avait aussi peu joué, c’était durant son année rookie en 2008-09. Cela étant dit, Nicolas Batum continue quand même d’avoir droit à 18 minutes de moyenne aux Clippers, alors qu’il est désormais âgé de 36 ans. Véritable liant de l’effectif californien, il est d’ailleurs toujours en lice pour disputer à nouveau les playoffs alors que son équipe est actuellement sixième de la conférence Ouest.
Là où on le reverra plus en revanche, c’est en Équipe de France. Paris 2024 fut le dernier tournoi du vétéran sous le maillot des Bleus, lui qui a pris sa retraite après une dernière médaille olympique. Il fait ainsi place à une nouvelle génération de joueurs et comme il l’a récemment confié en interview avec RG, ce n’est pas forcément pour lui déplaire :
Nicolas Batum optimiste pour l’avenir du basket français
J’ai pu prendre ma retraite de l’équipe nationale en étant en paix. Je n’ai plus à jouer chaque été, car il y a une nouvelle génération qui arrive. Il y a encore de bons joueurs qui arrivent lors de la prochaine draft. J’ai le sentiment d’avoir fait mon boulot pour le pays. J’ai essayé d’inspirer les jeunes. Ils m’ont dit qu’ils m’avaient regardé quand ils étaient plus jeunes, et j’aime ça.
Mon fils a 8 ans et il est fan de cette génération désormais. C’est génial pour le pays.
Difficile de se montrer plus optimiste de la part de l’ancien Blazer, lui qui a pu observer l’émergence de plusieurs pépites au fort potentiel sur ces dernières années. Celles-ci sont d’ailleurs évidemment menées par un certain pivot des Spurs :
L’année dernière, on a eu Victor (Wembanyama), et je pense que d’autres bons joueurs vont arriver. En France, ils enseignent bien le jeu et préparent les joueurs dès leur plus jeune âge. Cela fait une grande différence.
Monstrueux à San Antonio, lui qui devient de lâcher un mois de décembre à plus de 28 points, 10 rebonds et 4 contres de moyenne, l’Alien incarne évidemment l’avenir du basket dans l’Hexagone. Batman ne tarit d’ailleurs pas d’éloges à son sujet :
Victor a plus de capacités à faire des choses différentes en défense (que Rudy Gobert, ndlr) – il est unique. Je dis toujours qu’il est mature. Il sait qui il est, ce qu’il doit devenir et ce qu’il doit faire pour y arriver. Ce n’est pas facile de comprendre cela à un jeune âge, mais il le comprend. C’est pourquoi je ne m’inquiète pas pour lui.
Les Bleus et Nicolas Batum, c’est fini… tout du moins sur les parquets. Car l’ailier va continuer de suivre avec attention l’évolution de la sélection française, lui qui se montre très optimiste quant aux années à venir grâce à son réservoir de talents conséquent.
