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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Les anciens joueurs NBA n’hésitent pas à taper sur la ligue actuelle, la plupart d’entre eux étant d’ailleurs sûrs qu’ils pourraient tout casser en 2024. Mais de son côté, une star des années 2000 s’est montrée particulièrement honnête sur son propre cas.
Son nom ne dira pas grand-chose aux plus jeunes fans, mais rendra ceux des années 2000 particulièrement nostalgiques. Rares étaient en effet les meneurs à être meilleurs que Deron Williams durant son prime, tant l’ancien joueur du Jazz était un monstre offensif. Un dragster capable de tourner sans mal à 20 points et 10 passes de moyenne sur une saison complète, ou encore de planter 57 unités en une seule rencontre :
Deron Williams drops an absurd 57 points against the Bobcats. Such a shame injuries slowed this man down. (2012) pic.twitter.com/lFIbV3MlRi
— Football Digest (@FoootballDigest) July 17, 2019
L’aveu ultra-cash de Deron Williams sur son niveau dans la NBA actuelle
Ultra-dangereux près du cercle mais également plutôt adroit à trois points pour son époque (près de 36% de réussite pour 4 tentatives par match), nombreux sont ceux à penser qu’il aurait pu briller au sein de la NBA actuelle. Sans grande surprise, on a fini par poser la question à l’intéressé… mais D-Will s’est fendu d’une auto-évaluation aussi honnête que brutale sur sa potentielle production sur les parquets en 2024-25 :
Un point par match, un rebond, non pas de rebonds en fait, et… deux passes décisives. Mes genoux ne fonctionnent pas, je ne peux pas, non. Je ne peux passer personne, je ne peux arrêter personne. La seule chose qui marche pour moi, c’est qu’ils ne défendent pas de nos jours. (…) Je ne jouerais pas si longtemps que ça. Je jouerais deux minutes. A la fin du match, ils scanderaient mon nom pour me faire sortir du banc.
Là où certains affirment qu’un Michael Jordan pourrait décimer la concurrence en revenant à… 61 ans, Williams se montre quant à lui bien plus lucide sur son propre cas. Il faut dire que son départ de la NBA s’était fait par la petite porte, lui qui avait joué sa dernière saison (2016-17) aux US entre Dallas et Cleveland. Les internautes se sont en tout cas montrés très contents de l’honnêteté du triple All-Star :
@actatumonline : C’est bien d’en être conscient
@InvestifEye : Enfin, un ancien joueur avec un avis réaliste.
@flythonia : J’aimerais que plus d’anciens joueurs soient honnêtes avec eux-mêmes comme ça mdr
Même avec un simple contrat de dix jours, Deron Williams ne se verrait pas noircir la feuille de stats s’il revenait sur les parquets cette saison. Un aveu assez tranché de la part de l’ancien du Jazz, dont le physique lui a joué des tours vers la fin de son parcours.
