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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Sujet de nombreux doutes avant l’entame de la saison, Alex Sarr continue d’alimenter les discussions, notamment dans l’environnement des Wizards. Son entraîneur a d’ailleurs tenu à mettre les choses au clair le concernant après sa dernière sortie.
En NBA peut-être plus qu’ailleurs, la vérité d’un jour s’avère bien différente de celle du lendemain. Alex Sarr en sait quelque chose, lui qui n’a pourtant disputé que 27 matches sur ses parquets. Risée de la ligue durant la Summer League, où il a eu bien du mal à assumer son statut de 2ème choix de Draft, le jeune intérieur français a depuis retrouvé des couleurs. Et ce, notamment ce lundi, face aux Knicks.
Brian Keefe prône la patience vis-à-vis d’Alex Sarr
Comme à son habitude titulaire au poste de pivot pour les Wizards, Sarr n’a eu droit qu’à 25 minutes de jeu ces dernières heures. Cela lui a cependant suffi pour compiler 18 points, bien aidé par ses remarquables pourcentages au tir (7/13, 3/6 à 3 points). Ces derniers ont d’ailleurs fait l’objet d’une question posée à l’issue de la rencontre à Brian Keefe, tout sauf surpris par ce constat :
Brian Keefe : Ce n’est que le résultat de son travail et du temps qu’il passe à s’entraîner. C’est un gars et un travailleur qui a toujours été très sérieux.
Cela dit, cette adresse n’a pas empêché l’espoir tricolore de subir la loi de Karl-Anthony Towns dans la raquette. Auteur de 32 points (13/19 au tir) et 13 rebonds, ce dernier a même claqué un gros dunk sur la tête de son jeune homologue :
Karl Towns welcoming Alex Sarr to the NBA pic.twitter.com/a48wRRBQg8
— Big Knick Energy (@BigKnickEnergy_) December 31, 2024
Titulaire d’un profil quelque peu similaire, Towns devrait-il dès lors faire office d’exemple à suivre pour Sarr, notamment sur le plan physique ? Cela ne semble en tout cas pas faire partie des préoccupations majeures de son coach :
Brian Keefe : Je n’ai aucune inquiétude sur la trajectoire que va suivre Alex. Il va continuer de progresser et de s’améliorer. Il n’a même pas encore disputé 30 matches dans sa carrière en NBA et chaque rencontre, chaque semaine et chaque mois, il montre des progrès. Il va devenir plus costaud, plus solide et apprendre comment défendre sur ces joueurs au fil du temps. Ça fait partie du processus.
Dans un projet axé sur le long terme comme celui des Wiz’, le pivot de 19 ans a donc tout le temps qu’il lui faudra pour étoffer son corps et son jeu. De bon augure pour l’avenir.
Bousculé par un Karl-Anthony Towns beaucoup plus robuste que lui, Alex Sarr n’inquiète pas pour autant son coach vis-à-vis de sa force physique. Brian Keefe se montre en effet persuadé que le temps lui permettra de gagner en rugosité en NBA.
