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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Né et formé à Nantes, l’international marocain Imran Louza évolue désormais du côté de Watford, dans la banlieue de Londres. Visiblement, l’adaptation n’a pas été simple pour lui, qui a découvert une nouvelle manière de vivre et de penser en Angleterre.
Depuis 1995 et le fameux « arrêt Bosman », la vie des footballeurs professionnels a complètement changé… Pour ceux qui ne le savent pas, cette décision de justice est celle qui a permis la libre circulation des joueurs européens au sein de l’UE, et qui a donc facilité l’expatriation des meilleurs talents. Avant ça, dans un pays comme l’Angleterre, les équipes n’avaient le droit d’aligner que 3 joueurs étrangers en même temps sur le terrain.
30 ans après, la Premier League est un championnat qui brille principalement grâce à l’apport de ses joueurs nés hors du Royaume-Uni comme Mohamed Salah, Erling Haaland ou encore Kevin De Bruyne. International marocain, Imran Louza fait partie de ces talents qui ont évolué dans l’élite anglaise, avant de descendre en deuxième division avec le club de Watford.
Imran Louza parle de la vie en Angleterre
Né et formé à Nantes, le milieu de terrain évolue dans la banlieue de Londres depuis 2021, où il semble aujourd’hui parfaitement épanoui. Pourtant tout n’a pas été simple au début, comme il l’a expliqué sur la chaine YouTube « Deux nuits avec ». Quitter sa ville natale n’est pas forcément simple, même dans un si beau métier :
C’est important de travailler dans un endroit où tu te sens bien. La vie extérieure est aussi très importante. Je n’ai pas envie de me retrouver dans un environnement où je ne me plais pas, dans une maison et une ville où je ne me retrouve pas. Les conditions de vie sont importantes pour moi. Londres me plait, je suis là depuis 4 ans et je n’ai pas encore tout visité. La mentalité des gens est énorme.
Il n’y a pas de jugement, les Anglais sont serviables. Par rapport à ma vie d’homme, venir ici était un grand pas. Je ne parlais pas la langue, j’arrive dans un pays que je ne connais pas du tout. Au début c’était très dur, j’ai eu le mal du pays directement. Quand je signe je suis content, les vacances se passent, j’arrive pour la présaison et là c’est dur. Je ne sortais pas de chez moi, j’appelais ma mère en remettant tout en question.
Ce qui compte surtout pour les supporters, c’est que les joueurs soient bons sur le terrain. Mais pour cela, comme l’explique Imran Louza, il faut aussi qu’ils se sentent bien dans leur vie hors des terrains. Après des débuts compliqués en Angleterre, loin de ses repères, l’international marocain a découvert un pays avec une mentalité différente, des gens serviables, et il s’y sent désormais comme à la maison.
De l’extérieur, les fans peuvent penser que l’argent rend les footballeurs imperméables aux tracas du quotidien. Mais à son arrivée à Londres, Imran Louza a été rattrapé par le mal du pays, comme un citoyen tout ce qu’il y a de plus normal.
