En France pendant près de 4 ans, l’Argentin Ezequiel Lavezzi vide son sac : « Je n’ai pas aimé…

L'ex-footballeur argentin Ezequiel Lavezzi, ici accompagné du drapeau de la France
CONMEBOL (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Recruté en 2012 par le Paris Saint-Germain, Ezequiel Lavezzi a fait parmi des premières stars européennes à rejoindre le club de la capitale sous pavillon qatari. Or, après moins de quatre ans en France, il a révélé ne pas avoir vraiment apprécié l’expérience.

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Certes, son transfert est loin de faire partie des plus coûteux de l’histoire du Paris Saint-Germain. Néanmoins, Ezequiel Lavezzi a bel et bien débarqué en France avec un certain statut. Recruté au Napoli en échange de 30 millions d’euros, il restait alors sur une saison 2011-12 conclue avec 11 buts et 15 passes décisives. De quoi taper dans l’œil des dirigeants qataris et incarner le renouveau pimpant du club.

Séduit par le projet parisien, l’attaquant argentin a rapidement été rejoint cet été-là par d’autres têtes d’affiche telles que Thiago Silva, Marco Verratti ou encore un certain Zlatan Ibrahimovic. À leurs côtés, il n’a dès lors eu aucun mal à dominer la Ligue 1 et à se montrer ambitieux en Ligue des Champions. Et pourtant, cela ne l’a pas encouragé à rester sur place aussi longtemps que les gros noms cités ci-dessus.

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Ezequiel Lavezzi honnête sur son malêtre à Paris

Après trois premières saisons relativement satisfaisantes, Lavezzi disparait petit à petit du onze titulaire, puis de la rotation du PSG. Le 17 février 2016, il décide dès lors de rejoindre une destination surprenante, à savoir la Chine et le club aujourd’hui disparu du Hebei Fortune. Un choix qui en a surpris plus d’un à l’époque, mais que le principal concerné a rapidement expliqué sans filtre à Sky Sport Italia :



Ezequiel Lavezzi : L’aspect financier a été un facteur important dans ma décision de rejoindre Hebei. Je ne peux pas le nier. Je n’aurais jamais pu gagner autant d’argent en Europe, peu importe l’équipe.

La fortune dont disposait alors le championnat chinois aurait donc convaincu « El Pocho », dont les envies d’ailleurs auraient cependant germé bien avant cela.

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En effet, comme il l’expliquait à L’Équipe suite à son départ, Lavezzi a vite compris qu’il aurait du mal à s’épanouir en France :

Ezequiel Lavezzi : C’était bien, mais pas autant que je l’espérais. Je ne suis jamais arrivé à faire et à donner tout ce dont j’étais capable. Je n’ai pas aimé la Ligue 1. Je ne la trouvais pas motivante. C’est ça, la vérité. Mais ce n’est pas une excuse. Le PSG était tellement fort par rapport aux autres équipes. Je n’ai pas vraiment pris de plaisir dans les matches. Le temps a passé, j’ai perdu ma motivation et j’ai perdu ma place.

C’est donc sans trop de regrets que l’ancien cadre de l’Albiceleste est allé terminer sa carrière en Asie, dans un championnat plus homogène que la Ligue 1 à ses yeux.

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Tenté par le projet ambitieux et le cadre de vie séduisant proposé par Paris, Ezequiel Lavezzi a cependant fini par y déchanter. En cause, la domination outrancière du PSG en Ligue 1, qui l’aurait conduit à perdre sa motivation et son amour du football.

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