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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Qu’on aime le personnage ou pas, Draymond Green est un joueur marquant dans l’histoire de ce sport qu’est le basket. Il a vécu une dynastie avec les Warriors et deux campagnes olympiques avec Team USA. D’ailleurs, il a fait une révélation sur l’équipe de 2016.
Si l’équipe de France a le potentiel pour prendre d’assaut le monde du basket dans les années à venir, grâce notamment à la montée en puissance de Victor Wembanyama et de la nouvelle génération, les Américains restent pour le moment la référence ultime au niveau FIBA. D’ailleurs, difficile d’imaginer un groupe qui pourra rivaliser avec les meilleures Team USA.
Au sommet de la hiérarchie trône aujourd’hui encore la Dream Team de 1992, elle qui était presque uniquement composée de légendes NBA. Michael Jordan, Larry Bird, Magic Johnson, Charles Barkley, Clyde Drexler, John Stockton… En lisant ces noms, on comprend pourquoi ils se sont imposés sans prendre le moindre temps-mort du tournoi.
Draymond Green et Penny Hardaway parlent de Team USA
Mais derrière, trois équipes peuvent prétendre à la deuxième place entre la « Dream Team 2 » de 1996, la « Redeem Team » de 2008 et les « Avengers » de LeBron James, Stephen Curry et Kevin Durant. C’est un débat auquel a tenté de participer Draymond Green dans son podcast, mais il a été repris assez vite par Penny Hardaway, membre de la sélection victorieuse à Atlanta :
Penny Hardaway : Toutes nos idoles sont dans l’équipe de 1992, tu es obligé de montrer du respect et de l’amour pour la Dream Team. Mais mon équipe de 96 ne rougit devant personne d’autre. Personne d’autre !
Draymond Green : Je vais être 100% honnête. Je n’ai jamais été dans l’une des meilleures équipes olympiques de l’histoire.
J’ai été sélectionné en 2016 simplement parce que des gars ne voulaient pas partir au Brésil à cause du virus zika. Beaucoup de gars ont refusé donc j’ai essayé d’en profiter. Je ne vais même pas faire genre que je suis dans le débat.
Penny Hardaway : Je pense même qu’on aurait pu battre l’équipe de Paris avec nos intérieurs. Charles Barkley, Shaquille O’Neal, David Robinson…
Draymond Green est lucide, l’équipe de 2016 et celle de 2020 ne pourraient pas lutter face à la Dream Team de Michael Jordan ou leurs successeurs de 96′. L’intérieur des Warriors a conscience que sa première expérience au sein de Team USA a été tronquée par les absences de nombreuses superstars en lien avec le virus zika.
Draymond Green a eu la chance d’être membre de l’équipe la plus dominante de l’histoire de la saison régulière, c’est un beau lot de consolation. En revanche, il ne peut pas lutter au niveau de ses équipes olympiques.
