Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Transféré à Golden State il y a quelques jours seulement, Dennis Schröder devrait intégrer le marché des agents libres l’été prochain. Il a d’ailleurs récemment évoqué ce dossier et s’est montré clair sur ses intentions, quitte à faire tiquer quelques fans.
Compte tenu de la trajectoire empruntée par les Nets, il était appelé à animer le marché NBA avant la trade deadline du 6 février. Or, Dennis Schröder ne s’attendait peut-être pas à changer d’air aussi tôt. Très en vue du côté de Brooklyn depuis le début de la saison, il a cependant fait les frais du tanking entrepris par sa franchise et a été transféré dès le 15 décembre aux Warriors. Une destination qui avait de quoi le réjouir.
Dennis Schröder sans filtre sur son futur aux Warriors
Alors qu’il ne nourrissait pas vraiment d’objectifs collectifs avec les Nets, Schröder espère désormais se mêler à la lutte pour le titre à Golden State. Ce, aux côtés d’un certain Stephen Curry, sur lequel il s’est montré dithyrambique à son arrivée dans la Baie. Même constat concernant Steve Kerr, qui l’a immédiatement adoubé et a lui aussi récolté de chaleureux compliments dans les colonnes de Andscape :
Dennis Schröder : Steve Kerr est l’un des meilleurs entraîneurs. Le fait qu’il croit en moi comme ça et que tout le monde dans la franchise me dise, « Tu nous as vraiment botté les fesses ces dernières années », c’est génial.
En apparence, le meneur allemand a donc toutes les raisons de se sentir à l’aise dans sa nouvelle terre d’accueil et d’y envisager un long et bel avenir.
Ce serait toutefois ne pas tenir compte de sa situation contractuelle, lui qui deviendra en l’état agent libre lors de la prochaine intersaison. Or, pas sûr que les dirigeants californiens cherchent à le conserver, surtout au vu des résultats de l’équipe depuis son intégration (une victoire, trois défaites). Cela n’aurait quoi qu’il en soit pas de quoi le chagriner, comme il l’a fait comprendre de manière claire et précise :
Dennis Schröder : Après douze ans dans la ligue, changer régulièrement d’équipe, ça ne me dérange plus vraiment. Tant que je joue quelque part où je suis désiré et où les gens m’apprécient… Et jusqu’à maintenant, c’est ce à quoi j’ai eu droit de la part des coaches. Si je peux rester ici, cool. Sinon, je passerai à autre chose et j’irai dans la prochaine ville et la prochaine franchise. Je m’en fiche un peu.
Il n’y a que 400 personnes sur huit milliards qui jouent en NBA. Je ne prends pas ça pour acquis. Je joue toujours 25, 30 ou 35 minutes par match, donc je me fiche de ce que les gens peuvent dire à mon sujet. Certes, j’ai joué pour huit équipes dans ma carrière, mais je suis à l’aise avec ça. Je suis vraiment béni. J’ai plus d’argent à dépenser et je peux aider ma famille.
Habitué aux déménagements depuis son arrivée en NBA, Dennis Schröder se verrait volontiers poursuivre son chemin à Golden State à l’issue de la saison. Tout comme il ne se plaindrait pas d’un énième nouveau départ si les Warriors ne le retiennent pas.