En plein Mondial 1998, l’aveu dingue de Marcel Desailly : « Une nuit à Clairefontaine, j’étais…

Le défenseur français Marcel Desailly
beIN Sports (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Maillon fort de la défense française aux côtés de Laurent Blanc, Marcel Desailly conserve de vifs souvenirs de la Coupe du Monde 1998. Mais si la plupart d’entre eux sont bons et confortants, le « roc », comme il était surnommé, garde aussi en mémoire une bien étonnante rencontre au château de Clairefontaine durant le tournoi…

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La plus grande réussite d’Aimé Jacquet était bien là. En 1998, malgré les doutes extérieurs et les critiques de la presse, tous les joueurs de l’équipe de France étaient convaincus qu’ils allaient décrocher cette première Coupe du Monde pour leur pays. Dans un entretien à L’Équipe, Marcel Desailly est ainsi revenu il y a quelques années sur cette « mission », qui a mené à l’inéluctable victoire :

On était en mission, parce que c’était long, un mois. On a essayé de se concentrer sur l’objectif, conscients de nos forces. On savait qu’on était costauds derrière et que, dans l’animation offensive, on saurait profiter des failles adverses. Il y avait Zizou, Guivarc’h, qui s’escrimait seul devant, Youri qui avait humblement accepté d’être repositionné, et quelques jeunes qui allaient démontrer leurs qualités.

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Si Desailly avait vu juste, et que les Bleus ont bel et bien glané cette première étoile plongeant le pays dans l’ivresse, l’ancien Marseillais a trouvé quelques cailloux sur sa route. Le premier, ce fut évidemment son carton rouge en pleine finale de Coupe du Monde, alors que la France ne menait « que » 2-0. Si le Brésil était revenu à 2-1, tout aurait pu basculer, et le grand ami de Didier Deschamps le sait. Mais là n’est pas sa plus grosse peur du tournoi.



La drôle de rencontre de Marcel Desailly à Clairefontaine

C’est un peu plus tôt durant le Mondial, au château de Clairefontaine, que Desailly a vécu une anecdote à peine croyable durant un tel événement.

Une nuit, à Clairefontaine, j’étais descendu chercher à boire et, là, je me retrouve en face de quelqu’un qui n’avait rien à faire là. C’était un cambrioleur.

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S’il l’avait voulu, il aurait pu me « planter ». On s’est retrouvés face à face, dans le même couloir, avec la porte de sortie qui était derrière moi. Je n’ai pas essayé de faire le justicier, je l’ai laissé passer. Je n’ai jamais su ce qu’il avait pu voler.

Comment est-il possible qu’un individu ait pu s’introduire dans le camp de base de l’équipe de France en pleine coupe du monde, qui plus est alors que les Bleus étaient à domicile, et que le château de Clairefontaine se situe dans un coin reculé et, normalement, très bien gardé ? Nul ne le sait, mais Marcel Desailly a vu sa vie défiler devant lui. Sans conséquences heureusement.

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Tout est allé dans le sens de l’équipe de France durant la Coupe du Monde 1998, jusqu’aux cambrioleurs qui ont eu la bienséance de ne pas s’en prendre à Marcel Desailly. Une anecdote dont chacun peut sourire aujourd’hui, mais qui aurait pu avoir des répercussions bien plus négatives, voire dramatiques…

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