Après 3 ans en Italie, Rudi Garcia cash sur l’expatriation : « Le minimum de respect c’est de…

Rudi Garcia, entraineur français passé par l'Italie
Le Carré (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Contrairement à de nombreux entraineurs français qui sont à l’aise dans l’Hexagone, Rudi Garcia n’a jamais eu peur de s’expatrier. Il a notamment vécu un passage couronné de succès à Rome, où il s’était intégré en un temps record.

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Dans le sport professionnel, le rôle d’entraineur est peut-être le plus ingrat de tous… En effet, quand une équipe tourne bien, ce sont généralement les joueurs qui sont récompensés avec une grosse exposition médiatique, des compliments, des augmentations ou des transferts lucratifs. En revanche, dès que les résultats ne sont pas bons, le coach est le premier fusible à sauter.

C’est ce qui peut expliquer l’image négative de certains grands noms, malgré des résultats intéressants. Par exemple, Rudi Garcia a vécu une finale de Ligue Europa avec l’Olympique de Marseille, une demi-finale de Ligue des Champions avec l’Olympique Lyonnais, et pourtant, les supporters n’en gardent pas un grand souvenir…

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Rudi Garcia parle de son arrivée en Italie

Outre Lille, où il a été champion de France, c’est peut-être à Rome que Garcia a la meilleure image. Il faut dire qu’il avait fait d’énormes efforts pour s’intégrer en Italie, et pas simplement sur le plan sportif. Dans une passionnante interview accordée à « Le Carré », l’entraineur a expliqué la clé de sa réussite et surtout ce qu’est le respect pour lui :



Quand tu arrives dans un nouveau pays il ne faut pas se rater au début, mais moi je ne suis pas dans le stress ou les projections. À Rome je ne séduis pas les dirigeants et les supporters, je travaille, je parle honnêtement avec mon italien de l’époque. J’ai toujours pensé que le respect de quelqu’un quand t’arrives dans un pays, et je ne dirais pas ça si j’allais au Japon, c’est d’apprendre un minimum la langue.

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Ou au moins de la comprendre. Puis j’ai été vite soulé d’avoir des traducteurs. Au niveau des intonations ce n’est pas la même chose, et quand tu commences à comprendre la langue, la traduction ne peut pas être 100% juste. J’ai horreur de ça, donc vite j’ai fait en sorte de pouvoir m’exprimer seul. Au bout de 7 semaines, j’ai fait ma première conférence de presse en italien.

Si Rudi Garcia est apprécié à Rome, ce n’est pas simplement pour ses prouesses sportives et notamment cette deuxième place arrachée en 2013/2014. L’entraineur avait fait l’effort d’apprendre l’italien en quelques semaines pour pouvoir s’exprimer directement aux journalistes et aux fans. Pour lui, c’est le minimum de respect à avoir dans un nouveau pays.

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Par respect pour l’AS Roma et pour les supporters italiens, Rudi Garcia avait fait l’effort d’apprendre la langue en l’espace de 7 semaines. C’est peut-être ce qui explique les 10 victoires sur ses 10 premiers matchs en Serie A.

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