Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Zaccharie Risacher ne sort pas son talent de nulle part, puisque son père Stéphane est un ancien professionnel qui a porté le maillot de l’équipe de France. Un parcours qui a forcément eu une incidence sur le n°1 de la dernière Draft.
Pour sa première saison en NBA, qui plus est avec le statut de n°1 de Draft sur les épaules, Zaccharie Risacher ne donne pas totalement satisfaction à Atlanta. Présenté comme un shooteur de haut niveau par les scouts, l’ailier des Hawks peine pour le moment à retrouver son adresse avec seulement 27% de réussite à 3 points…
Pas de quoi l’enterrer pour autant, puisqu’une légende comme Kevin Durant tournait également à moins de 30% pour sa première saison avec Seattle, ce qui ne l’a pas empêché de mener une grande carrière. Si rien ne garantit que le Français atteindra de tels sommets, il montre déjà d’autres qualités intéressantes, notamment dans ses déplacements et sa défense.
Zaccharie Risacher parle de sa jeunesse sportive
Ce qui est certain, c’est qu’il se donnera les moyens d’atteindre ses rêves en travaillant plus dur que les autres. C’est ce qui ressort d’un merveilleux reportage sur son été, disponible sur la chaine YouTube « Goatoguy« . Le rookie des Hawks y montre sa routine, mais parle aussi de son lien particulier avec la grande ligue américaine :
À 15 ans j’ai intégré l’académie de l’ASVEL, et ça ressemblait vraiment à quelque chose de professionnel dans les infrastructures. Quand tu as accès à ça tu te dis : » Je suis presque pro ». C’est la porte à côté parce qu’il y a toujours des espoirs qui vont s’entrainer avec les pros. C’est une motivation, tu es là tous les jours pour réaliser ton rêve. À l’académie tout est à disposition pour réussir.
Quand j’étais petit mon objectif c’était de jouer en Pro A. Je voyais mon père jouer à Chalon et à 3 ou 4 ans je voulais être comme lui. J’ai regardé la NBA plus tard, parce que j’ai eu le droit de regarder la télé tard. Mes parents ne m’autorisaient pas au début, comme les réseaux sociaux. C’est vers 13 ou 14 ans que je m’y suis intéressé et que j’ai eu envie d’y aller.
Dans sa jeunesse, Zaccharie Risacher ne savait même pas ce qu’était la NBA, il ne voyait que la Pro A et l’EuroLeague. Il a grandi en suivant les exploits de son père Stéphane, alors forcément, il voulait l’imiter. Heureusement, dans l’adolescence, il a eu le droit de se mettre devant la télé et de rêver encore plus grand. Sans ça, il ne serait peut-être pas à Atlanta aujourd’hui.
Zaccharie Risacher est en train de vivre un rêve en débarquant aux États-Unis. Mais pour qu’il soit parfait, il va devoir s’imposer à Atlanta et devenir un joueur qui compte. Il a le talent pour, la confiance des fans, à lui d’assurer.