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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Légende du sport français, Tony Parker fait cependant moins l’unanimité dans l’Hexagone pour ce qui concerne l’extra-sportif. Proche de l’ancien meneur des Spurs pendant un temps, le sulfureux rappeur Booba n’a d’ailleurs pas mâché ses mots sur lui.
Il n’est pas toujours facile de rebondir en dehors des terrains, quand on décide de prendre sa retraite. Nombreux sont d’ailleurs les joueurs NBA à avoir rapidement fini ruinés, comme Allen Iverson par exemple… mais de son côté, Tony Parker n’a jamais eu à s’en faire d’un point de vue financier une fois sa carrière terminée à l’été 2019.
Il faut dire que la légende des Spurs est un businessman né, lui qui s’est rapidement constitué un carnet d’adresses dans le monde des affaires sur les conseils de Magic Johnson. Ayant fondé le groupe Infinity 9 et étant président de l’ASVEL depuis quelques années, le quadruple champion NBA touche un peu à tout allant du basket à l’oenologie.
Booba sans filtre sur le niveau de Tony Parker au rap
Au cours de sa carrière, Parker avait d’ailleurs déjà montré des envies de se diversifier et comme bon nombre de ses pairs, il avait alors commencé par l’industrie de la musique avec des albums de rap. Le succès commercial fut là, mais la qualité de ses sons a toujours fait débat… et ne comptez pas sur Booba pour le soutenir. Ce dernier avait participé à certains des sons du joueur et s’est lâché sur lui dans l’émission CKO :
Moi, je suis un kiffeur, j’y suis allé parce qu’il y avait Fabolous, la NBA, les Spurs… C’étaient des barres avec Tony Parker et la TP Family. Eva Longoria, elle me kiffait, elle a appelé son chien Booba. Est-ce que Tony Parker était sérieux avec le rap ? Il était sérieux, frère. A l’époque j’enregistrais avec Kore et c’est lui qui avait pris cette banane en main.
Moi, ça me faisait golri de faire un clip avec Fabolous. A l’époque c’était un top 5 artistes, dans la dégaine, dans tout… Je me retrouve à San Antonio avec Tim Duncan, un clip avec Fabolous… Je savais très bien que c’était une grosse guez-mer. Tony Parker, frerot, il est éclaté dans le mur.
Sacrée balle perdue pour le Hall of Famer… le « Duc » ne s’est cependant pas arrêté en si bon chemin, avec un dernier verdict brutal sur Parker quelques instants plus tard :
En dehors du basket, il sert à rien pour la culture. (…) Joueur de ouf, mais faut connaître sa place.
Difficile de faire plus cinglant envers TP, même si on doute que de telles critiques l’atteignent. Malgré la réception critique assez négative de son oeuvre musicale, ce dernier n’a en effet jamais regretté son aventure dans les studios. Ce n’est pas maintenant que ça va changer.
Tony Parker a voulu se lancer dans le rap pendant un temps, mais les résultats n’étaient guère convaincants selon un Booba toujours aussi impitoyable dans ses prises de paroles. Heureusement donc que le meneur se soit finalement cantonné au basket-ball.
