L’ayant côtoyé, la révélation de Sébastien Chabal sur Jean-Jacques Goldman : « La nuit, il…

Jean-Jacques Goldman et Sébastien Chabal
France TV (DR) / Canal+ (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Après une carrière particulièrement accomplie de rugbyman, Sébastien Chabal a utilisé sa popularité pour devenir entrepreneur, certes, mais aussi pour oeuvrer dans le bon sens. Personnalité récurrente au sein des Enfoirés, l’ancien troisième ligne a eu la possibilité de rencontrer un certain Jean-Jacques Goldman. Un moment qui l’a beaucoup marqué.

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Depuis l’inclusion des sportifs au sein des Enfoirés, rares ont été ceux qui ont été plus populaires que Sébastien Chabal. Invité une première fois en 2009, l’ancien joueur du Racing a ensuite réintégré le collectif en 2016 pour ne plus jamais le quitter. Bilan : il en est à 10 participations, ce qui est tout à son honneur.

Surtout, l’homme aux 62 sélections sous le maillot bleu n’a jamais oublié que c’est Jean-Jacques Goldman qui a été le premier à lui donner une chance de rejoindre les Enfoirés, lorsque « JJG » était encore aux manettes. Et malgré son physique d’homme des cavernes, l’intimidant Chabal n’en menait pas large lorsqu’est arrivé le moment fatidique.

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Sébastien Chabal évoque sa relation avec Jean-Jacques Goldman

Invité de « Clique » récemment, l’ancien colosse des terrains a en effet confié à Mouloud Achour qu’il était pétrifié à l’idée de rencontrer la légende de la musique :

Le seul truc qui m’a empêché de dormir, ça va te faire rire, c’est pas un match, c’est la première fois où j’ai fait les Enfoirés, et où il fallait que je chante avec Jean-Jacques Goldman sur scène. Là, je n’ai pas dormi de la nuit, parce que c’était un domaine que je je connaissais pas.



Vraiment, je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit à la veille du premier concert. Travailler avec Goldman ? C’est un grand mot, mais c’est extraordinaire. On s’est dit bonjour, on s’est assis sur un fauteuil. Il a pris sa guitare, et il m’a dit : « Je vais t’écouter ». Et rapidement il m’a dit : « Arrête, n’essaie pas de forcer ». Il m’a fait chanter d’emblée « J’aurais voulu être un artiste » (Le blues du businessman, ndlr), qui monte très haut. Après, ça s’est bien passé, le spectacle s’est bien déroulé, c’était génial.

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Au-delà de la performance sur scène, c’est comme bien souvent la simplicité de Goldman qui a séduit Chabal. Touché d’avoir été pris sous son aile par un tel monument de la chanson française, le rugbyman a été tout aussi impressionné par une habitude prise par l’interprète de « Je marche seul » après chaque concert des Enfoirés :

C’est un homme magnifique. Moi j’ai ce souvenir, enfin je ne l’ai pas beaucoup connu, mais je l’ai côtoyé quelques soirées, et la nuit il attendait la fin des concerts pour rentrer à vélo dans Paris. Comme ça, il pouvait profiter de Paris la nuit et être tranquille. Ça, voilà, c’est une marque de simplicité qui est incroyable.

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Le haka, les grands matchs et consorts ? Rien n’a autant stressé Sébastien Chabal que le jour où il a rencontré Jean-Jacques Goldman pour la première fois, et qu’il a dû pousser la chansonnette sur scène devant lui et avec lui. Fort heureusement, tout s’est bien passé pour le natif de Valence, qui continue de répondre présent chaque année pour la bonne cause. Même si « JJG », lui, n’est plus là.

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