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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Dans un choc symbolique et synonyme de nombreuses retrouvailles, les Timberwolves n’ont pas fait le poids face aux Knicks (107-133). Transparent sur le match, contrairement à son vieil acolyte Karl-Anthony Towns, Rudy Gobert ne s’est pas voilé la face.
Après deux soirées consécutives assez pauvres, les fans de NBA disposaient ce jeudi d’un alléchant programme avec 13 rencontres disputées. Ceux des Knicks et des Timberwolves se voulaient particulièrement gâtés, puisque l’affrontement entre les deux équipes permettait à plusieurs joueurs de retrouver leurs anciens coéquipiers. À commencer par Karl-Anthony Towns, pour la première fois de retour au Target Center.
Transféré à New York en octobre dernier, l’intérieur-star se savait bien évidemment promis à une soirée remplie d’émotions. Ses déclarations d’avant-match ne laissaient en tout cas aucune place au doute concernant son bonheur de revenir là où sa carrière a débuté. Cela s’est d’ailleurs confirmé durant la partie, lui qui s’est révélé bien plus à son avantage que son ex-partenaire de la raquette, Rudy Gobert.
Rudy Gobert sans détour sur son match raté face aux Knicks
Un peu plus de deux mois après son départ du Minnesota, Towns n’a eu aucun mal à y retrouver ses marques. Ses 32 points (10/12 au tir, 5/5 à 3 points) et 20 rebonds ont bien évidemment joué un grand rôle dans la large victoire des Knicks (133-107). De son côté, Gobert a vécu une soirée beaucoup plus compliquée. Sa prestation individuelle lui a en effet valu de vives critiques, qu’il a corroborée après coup :
Rudy Gobert : Je n’ai pas aimé mon énergie. Pas plus que mon activité ou mon impact physique. J’ai trouvé que j’étais absent ce soir.
Avec seulement 3 points, 4 rebonds et 2 interceptions cumulés en l’espace de 22 minutes, difficile en effet de tirer un constat plus élogieux de la performance du pivot français.
Plus globalement, ce sont tous les joueurs des Wolves qui n’ont pas été à la hauteur contre New York. Anthony Edwards y compris, malgré ses 17 points et 7 passes décisives. Forcément frustré après cette raclée subie à domicile, le jeune ailier a encore eu bien du mal à mâcher ses mots concernant le visage affiché par sa franchise. Un discours dans lequel Gobzilla fait sans aucun doute partie des personnes visées :
Anthony Edwards : Ce que je vais dire ne va pas plaire, donc je préfère le garder pour moi. (…) On n’a aucune identité offensive. Tout ce qu’on sait, c’est que je vais prendre un certain nombre de tirs chaque soir, que Julius (Randle) va prendre un certain nombre de tirs… et ça s’arrête là. On n’est sûrs de rien d’autre. La responsabilité ne revient pas aux coaches. Elle revient à nous autres, les joueurs.
Lucide quant à sa piètre performance face aux Knicks, Rudy Gobert a dressé une cinglante auto-critique à l’issue de la rencontre. Les Timberwolves, eux, semblent retomber dans leurs travers après une récente période positive.
