Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Les Timberwolves n’ont pas été à la hauteur des retrouvailles avec Karl-Anthony Towns ce jeudi. Alors que le pivot des Knicks s’est régalé offensivement, Minnesota a été en grande difficulté. D’ailleurs, on peut sentir une petite attaque à l’intention de Rudy Gobert dans les mots d’Anthony Edwards.
C’était l’heure des retrouvailles ce jeudi dans le Minnesota… En effet, pour la première fois de sa carrière, Karl-Anthony Towns est entré au Target Center dans la peau d’un adversaire des Timberwolves. Il avait forcément à coeur de réussir une belle prestation devant ses anciens fans, et il n’a pas déçu avec 32 points, 20 rebonds et 6 passes décisives !
Dans son sillage les Knicks se sont largement imposés, ce qui a complètement démoralisé certains Wolves. Par exemple, dans les vestiaires, Rudy Gobert a fait preuve d’un certain défaitisme au sujet de sa performance. Il faut dire qu’avec 3 points, 4 rebonds, 2 interceptions et un +/- de -37 au compteur, on l’a connu bien plus en jambes…
Anthony Edwards craque après la déculottée
Anthony Edwards aussi a été loin de ses standards avec 17 points marqués à 7/16 au tir. Interrogé sur cette attaque poussive, l’arrière n’a pas fait dans la langue de bois et a délivré une réponse aussi sincère que piquante. Il est clairement agacé par les difficultés du groupe, et il remet intégralement la faute sur les joueurs qui sont sur le terrain :
En attaque on ne fait que de la mer**. Nous n’avons pas la moindre identité. On sait que je vais prendre pas mal de tirs, on sait que Julius va prendre pas mal de tirs, et après on ne sait plus rien. On ne sait rien faire d’autre. Ce n’est pas la faute des entraineurs, nous sommes sur le terrain. On doit se rendre la vie facile, les coachs nous mettent dans de bonnes dispositions mais nous n’appliquons rien.
Les gens ne vont pas aimer ce que je vais dire pour réparer notre attaque, donc je vais garder mon avis pour moi. Toutes les équipes que nous jouons font un bon boulot pour combler les espaces. Quand j’attaque le panier, il y a 4 défenseurs qui m’attendent dans la peinture. Je suis désolé, mais je ne peux rien faire en attaquant le cercle pour le moment.
Anthony Edwards est frustré par la qualité offensive de son équipe et par le côté prévisible de chaque attaque. Les défenses savent que les tirs reviennent principalement à l’arrière ou à Julius Randle et elles s’adaptent en conséquent. Il aimerait aussi plus d’espace dans la raquette, mais pour cela, faudrait-il encore que Rudy Gobert soit capable d’écarter le jeu…
Les Timberwolves ne sont plus l’équipe dominante qu’ils étaient l’année passée, ce qui frustre évidemment Anthony Edwards. L’arrière aimerait plus de variété dans le jeu offensif, mais aussi plus d’espace à l’intérieur…