Sitôt arrivé en France, la grosse contrariété de Marco Verratti : « J’ai déménagé là où…

Marco Verratti parle de la France
PSG (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Désormais parti couler une pré-retraite tranquille du côté du Qatar, Marco Verratti restera principalement connu pour les 11 ans qu’il a passés au Paris Saint-Germain, devenant l’un des chouchous du Parc des Princes. Pourtant, l’arrivée du petit lutin dans la capitale française a été entachée de ce qui serait un détail pour certains… mais pas pour lui.

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Joueur majeur du projet qatari au Paris Saint-Germain, Marco Verratti a autant grandi en tant que joueur qu’en tant qu’homme durant sa décennie passée sous les couleurs du PSG. Il faut dire que l’Italien n’avait jusqu’alors jamais quitté sa ville de Pescara, où il est né, et à laquelle il est toujours resté profondément attaché.

Pris sous son aile par plusieurs vétérans lorsqu’il a posé ses valises en France à 20 ans seulement, dans un pays dont il ne parlait alors pas du tout la langue, l’homme aux 55 sélections a dû appréhender un certain choc des cultures. Mais le plus gros problème, Verratti l’a rencontré au sein de sa résidence, allant même jusqu’à déménager sans tarder.

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La condition non-négociable de Marco Verratti dans son appartement

À peine installé dans son appartement, le gamin des Abruzzes n’a eu qu’une idée en tête : pouvoir regarder les matchs de son équipe de Pescara, où il a d’ailleurs joué 4 ans et où le PSG l’a repéré :

Quand je suis arrivé au PSG et que j’ai quitté l’hôtel pour mon premier appartement parisien, la première chose que j’ai demandée au syndicat de copropriété, ça a été de mettre une parabole sur le toit pour voir les matchs de mon club de cœur, Pescara.



Seulement voilà : une parabole dans une résidence de grand standing dénote quelque peu, et le syndicat n’a pas tardé à réagir en demandant à Verratti de retirer sa parabole du toit.

On m’avait dit qu’il n’y avait pas de problème. Mais une fois le bail signé, on est venu me voir pour me dire que ce n’était plus possible. Du coup, j’ai foutu la parabole sur mon balcon. C’était assez moche et plutôt débile de ma part. J’ai dit : « Déchirez le contrat, vous vous êtes moqués de moi ». J’ai fini par déménager là où on acceptait ma parabole.

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En véritable Italien, Verratti n’a jamais oublié d’où il venait, lui qui a grandi avec le club de Pescara chevillé au corps. Lors d’une autre interview, le milieu de terrain s’était d’ailleurs épanché sur ses jeunes années de supporter, avant de troquer sa place de tifoso pour celle de joueur :

Quand j’étais plus jeune, j’allais tout le temps voir Pescara le samedi en troisième ou deuxième division. Après l’école, on mangeait avec les copains rapidement et on rejoignait la curva (le virage, ndlr) derrière les buts. En vrai, on n’avait pas le choix, les autres tribunes étaient pour les personnes un peu plus âgées. Je faisais même les déplacements ! Et j’avais pour but d’apprendre tous les chants de Pescara. Ce sont de bons souvenirs car on était tous ensemble avec les amis pour partager notre passion.

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Qu’importe Paris, le Qatar et tant d’autres endroits : s’il reste évidemment attaché aux expériences qu’il a vécues à travers le monde, et notamment en France, Marco Verratti restera pour toujours un gamin de Pescara. Et pour voir les matchs de son équipe de coeur, il est prêt à beaucoup de choses – y compris déménager d’une résidence de standing dans laquelle il venait à peine d’arriver.

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