Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Sujet de nombreux débats suite à sa draft en tant que 55ème choix, Bronny James n’a pour l’heure pas encore brillé sous le maillot des Lakers en NBA. En revanche, il aurait permis à sa franchise de toucher une bien jolie somme d’argent grâce à sa popularité.
Jamais un 55ème choix de Draft n’avait reçu autant d’attention dès son arrivée en NBA. Cela dit, aucun 55ème choix de Draft n’avait jusqu’ici présenté un patronyme aussi symbolique. En tant que fils aîné de LeBron, Bronny James a donc été mis d’emblée sous le feu des projecteurs. Un phénomène somme toute assez logique, mais qui n’avait rien de bénéfique pour un jeune joueur encore en plein développement.
Attendu au tournant lors de la Summer League, puis de la présaison des Lakers, l’arrière de 20 ans a finalement affiché un rendement digne… d’un 55ème choix de Draft. Or, cela n’a clairement pas suffi à ses exigeants détracteurs, qui s’en donnent dès lors à cœur joie vis-à-vis de ses fades performances depuis. De quoi considérer la notoriété du jeune homme toxique… mais également très lucrative pour sa franchise.
Le fol impact financier de Bronny James aux Lakers
En marge de la Draft, nombreux ont été les observateurs à s’interroger sur les raisons de la sélection de Bronny James. Pour beaucoup, cela se résumait simplement à du népotisme et à la volonté des Lakers de satisfaire LeBron. Un autre motif moins évident pouvait également se cacher là-dessous, quant à lui d’ordre économique. C‘est en tout cas ce que laissent croire les récents rapports de Nick Wright pour Athlon Sports :
Les chiffres sont hallucinants. Avec plus de 500.000 maillots vendus à environ 100$ l’unité, Bronny a généré à lui seul plus de 50 millions de dollars de revenus pour les Lakers. Il a ainsi établi un record NBA en surpassant même les ventes de maillots de son père lors de sa saison rookie. Pas mal pour un joueur qui n’a quasiment eu aucun impact sur les parquets de la ligue jusqu’à présent.
Véritable célébrité avant même de débarquer dans la ligue, Bronny aurait donc rapporté gros aux Purple & Gold. Sa cote de popularité aurait ainsi généré la vente de 500.000 de ses maillots suite à son arrivée dans l’équipe, pour un coût total de 50 millions de dollars. Autrement dit, à lui seul, le rookie angelino a permis à ses dirigeants de toucher suffisamment d’argent pour verser le salaire annuel… de son père.
Et si la légitimité de ces chiffres, tout comme le prétendu record qu’ils représentent, font débat sur la toile, le plus important reste quoi qu’il en soit l’apport sportif de Bronny à L.A. Et pour l’heure, celui-ci se fait attendre, tout du moins sur les parquets NBA dont il reste éloigné. Son début de carrière en G-League, lui, s’avère davantage prometteur avec un récent premier carton qui en appelle d’autres.
Choix relativement contestable sur le plan sportif, la draft de Bronny James aux Lakers semble en tout cas porter ses fruits sur le plan financier. Le succès rencontré par le maillot du jeune arrière auprès des fans justifierait presque à lui seul sa sélection.