Très honnête, Zinédine Zidane juge ses 10 coéquipiers de France 1998 : « Lui, c’était pas un…

Fabien Barthez et Zinédine Zidane
RMC Sport (DR) / Canal+ (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Beaucoup d’équipes de France ont fait rêver à travers les années, mais c’est bel et bien le groupe de 1998 qui restera dans l’histoire le premier à avoir remporté une coupe du monde en bleu, à domicile qui plus est. 20 ans plus tard, Zinédine Zidane a été invité à donner son avis sur ses coéquipiers du 11 de départ, et il l’a fait avec une grande honnêteté !

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Ce n’était peut-être pas l’équipe la plus séduisante sur le papier, par rapport, par exemple, au Brésil ou à l’Italie. Mais Aimé Jacquet savait ce qu’il voulait faire de son équipe de France 1998 : une forteresse défensive, faite de coeur et de hargne, et où Zinédine Zidane et Youri Djorkaeff pouvaient à tout moment débloquer la situation sur un éclair de génie.

Zinédine Zidane juge ses coéquipiers de France 1998

Dans une interview accordée à « Orange » en 2018, à l’occasion des 20 ans du sacre, il avait été demandé à Zizou, tableau blanc à l’appui, de faire son 11 de départ en divisant les joueurs tricolores en trois catégories : les artistes, les soldats, et les imprévisibles.

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Il est intéressant de noter qu’aucun jeton « imprévisible » n’a été utilisé par Zidane, ce qui atteste de l’état d’esprit de cette équipe de France bâtie pour sa solidité et sa rigueur, bien loin des fantaisies propres à d’autres nations. Au final, voici le 11 tel que « ZZ » l’a établi :



Gardien de but : Fabien Barthez (artiste)

Défenseurs : Bixente Lizarazu (soldat), Marcel Desailly (soldat), Laurent Blanc (artiste), Lilian Thuram (soldat)

Milieux de terrain : Didier Deschamps (soldat), Christian Karembeu (soldat), Emmanuel Petit (artiste), Zinédine Zidane (artiste)

Attaquants : Stéphane Guivarc’h (soldat), Youri Djorkaeff (artiste)

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6 soldats et 5 artistes, telle est donc la vision de Zidane. Pour certains choix qui paraissent moins évidents que d’autres, l’ancien Ballon d’Or s’est expliqué, rendant notamment un bel hommage au divin chauve dans les cages :

Sur Barthez : « Un qui était très important, c’est Fabien Barthez. Pour moi c’était un artiste, parce que c’était quelqu’un de très positif, et qui n’avait pas peur »

Sur Blanc : « C’était celui parmi les défenseurs qui sortait de temps en temps avec le ballon »

Sur Deschamps : « Lui, bon, c’était un soldat (rires). C’était un vrai soldat, là, non non y a pas de doute ! Lui c’était pas un créatif… (se tourne vers la caméra, hilare) Pardon Dédé !

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Pas d’imprévisibilité, mais plutôt un savant mélange entre les joueurs de devoir et les créatifs : voilà comment Aimé Jacquet a réussi à vaincre tous les adversaires qui se sont dressés sur la route des Bleus, offrant une apothéose au peuple français un doux soir du 12 juillet 1998. Un soir lors duquel Zinédine Zidane est passé de star à mythe.

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