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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
La saison passée n’avait pas été simple pour Tony Parker et l’ASVEL. Face aux mauvais résultats, il avait dû licencier son petit-frère TJ, qui n’arrivait plus à obtenir des résultats sur le banc. Un choix source de tensions dans la famille.
Parce qu’il n’a connu que l’excellence au cours de sa carrière en NBA, à l’exception de sa dernière année chez les Hornets, Tony Parker est particulièrement exigeant dans ses business. Alors quand l’ASVEL a hérité d’une place permanente en EuroLeague, il n’avait pas hésité à clamer son ambition de faire du club une place forte sur la scène continentale.
Malheureusement, quelques années après, le projet peine à décoller puisque Villeurbanne est plutôt un habitué des dernières places du classement. Une situation qu’il n’accepte pas forcément, et qui avait poussé le quadruple champion NBA à limoger son petit-frère TJ la saison dernière. Une décision source de tensions dans la famille.
Tony Parker répond à son frère TJ !
Aujourd’hui assistant au Bayern Munich, TJ reproche à son ainé un gros manque de communication, lui qui aurait appris son départ de l’ASVEL dans les médias. Interrogé à ce sujet par L’Equipe dans une excellente interview, TP a été très honnête. D’ailleurs, il a profité de l’occasion pour faire une belle critique à son ancien entraineur :
Me séparer de mon frère, ça n’a pas été une décision facile. TJ aura sa vision des choses et moi la mienne. Le plus important, c’est qu’il soit heureux, qu’il réussisse sa carrière de coach et moi je ferai ma route. Ses déclarations ne m’ont fait ni chaud ni froid. Il a fait onze ans à l’Asvel et je reste persuadé que c’est un très bon coach. Cette saison 2023-2024 est la plus difficile de mes dix années de présidence, clairement la plus mauvaise.
On avait mis tout en place pour réussir ces deux projets, Victor et Zaccharie. Mais à l’époque, on n’a pas vu les choses de la même façon avec le coach. Après, je comprends tout à fait la décision de Victor et celle de Zaccharie de quitter l’ASVEL. À l’arrivée, c’est une chose géniale pour le basket français. Pour l’ASVEL, c’est vraiment dommage. Même si les gens du basket savent qu’il y a un boulot avec eux qui a été très bien fait à l’ASVEL, ça laisse un petit goût amer.
Face aux attaques de son petit-frère TJ, Tony Parker fait presque le choix du mépris. À ses yeux la saison passée était la pire depuis son arrivée à la tête du club, ce qui justifie le licenciement. Et il met aussi en avant l’incapacité de son ancien entraineur à trouver du temps de jeu aux prodiges Wembanyama et Risacher, qui ont préféré quitter l’ASVEL pour s’épanouir et se préparer à la NBA.
Tony Parker ne regrette rien et ne tient pas forcément à s’excuser. Il a fait ce qu’il pensait être le mieux pour le club, quitte à se mettre son frère à dos. Et il a aussi quelques reproches à faire, comme l’utilisation de Wembanyama et Risacher.
