NBA – En Europe depuis peu, un ancien des Lakers balance : « Ce qui est compliqué, c’est que…

Lonnie Walker, ancien des Lakers et des Nets
Brooklyn Nets (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Comme de plus en plus de joueurs qui n’ont plus leur place en NBA, Lonnie Walker IV a décidé de rejoindre l’EuroLeague cette saison. Il est revenu sur ses premiers mois en Europe et a fait la comparaison avec ce que lui disaient les Américains avant de signer.

Publicité

La NBA est peut-être arrivée à un point où des franchises supplémentaires sont nécessaires. Car chaque année, des joueurs pourtant très talentueux se retrouvent sans contrat alors même qu’ils pourraient apporter quelque part. C’est notamment le cas de Lonnie Walker IV, qui n’a pas été conservé par les Nets pendant l’été.

Lors de l’exercice précédent, il était loin d’être un poids à Brooklyn, lui qui tournait à 9.7 points, 2.2 rebonds et 1.7 passe décisive de moyenne en 17 minutes, le tout à plus de 38% derrière l’arc. Mais les places sont de plus en plus chères et après un court passage par Boston, l’arrière s’est retrouvé sans club. Il a donc mis son égo de côté pour signer en EuroLeague.

Publicité

Lonnie Walker parle de l’Europe

En 7 matchs disputés avec le Zalgiris Kaunas, Lonnie Walker IV tourne à 16.3 points, 2.6 rebonds et 1.3 offrande, et plus important encore, il semble prendre beaucoup de plaisir sur le terrain. C’est ce qu’il a raconté lors de son passage dans le podcast d’un autre joueur, Chima Moneke. Sortir de sa zone de confort peut aussi avoir du bon.



Ce qui est compliqué avec les Américains qui viennent jouer en Europe, c’est que 90% du temps l’expérience est négative. Ils ont tous des mauvaises choses à raconter, ils disent : « C’est difficile, tu as des problèmes politiques dans l’équipe, tu as toujours des nouveaux entraineurs, les installations ne sont pas bonnes. ». Tout ce que tu entends ce sont des choses négatives.

Publicité

Kendrick Nunn est le premier à m’avoir dit la vérité, que si je n’étais pas à 100% j’allais me perdre. Beaucoup de joueurs NBA arrivent avec une fierté et un égo. Mais personne ne te connait ici. […] Ici, tout le monde est intelligent, personne ne joue de la mauvaise manière. C’est du vrai basket, tu n’as pas que 1 ou 2 joueurs qui prennent tous les tirs.

Lonnie Walker n’avait pas entendu que des bonnes choses sur l’Europe et l’EuroLeague avant de s’engager avec Zalgiris. Mais contrairement à ce que raconte la majorité des Américains, il prend en fait beaucoup de plaisir depuis ses débuts. Il découvre un jeu où l’intelligence est reine, de même que la circulation du ballon. Quand on donne sa chance au produit, cette ligue ne déçoit pas.

Publicité

Parce que les Américains arrivent souvent en Europe avec un égo et l’habitude des salles à la pointe de la technologie, ils ont du mal à s’adapter. Lonnie Walker savait où il mettait les pieds, ce qui explique peut-être son plaisir immédiat.

Déclarations Euroleague NBA 24/24

Les dernières actus