Exilé en Italie depuis un an, l’avis honnête de Benjamin Pavard (28 ans) : « C’est le pays des…

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Après 7 années parfaitement réussies en Allemagne, Benjamin Pavard a rejoint l’Italie l’été dernier en signant à l’Inter Milan. Forcément, il y a découvert une autre culture et une autre manière de faire, lui qui n’avait connu que la France et l’outre-Rhin d’ici-là. Alors quel bilan après plusieurs mois au pays de Marco Polo ? Pavard a répondu honnêtement.

Sans faire de bruit, sans crier sur tous les toits, et sans non plus forcément être toujours reconnu à sa juste valeur, Benjamin Pavard est en train de se tailler un sacré palmarès. Après avoir tout gagné au Bayern Munich, y compris la Ligue des Champions, le Français a remporté le championnat d’Italie dès sa première saison à l’Inter Milan.

Les confidences de Benjamin Pavard sur son arrivée en Italie

Dans un entretien accordé à la célèbre Gazzetta Dello Sport, le natif de Maubeuge a expliqué son choix de rejoindre le célèbre club milanais :

C’était la bonne décision. J’ai été très bien accueilli par tout le monde, de l’entraîneur Inzaghi à Javier Zanetti en passant par mes coéquipiers. J’ai découvert un bon vestiaire. Après 7 ans en Allemagne, j’avais envie d’un nouveau défi, de nouvelles stimulations.

Positionné en défenseur central dans la défense à trois de Simone Inzaghi, le poste auquel il préfère évoluer, l’ancien Lillois n’a pas caché sa joie d’avoir rejoint l’Italie. Il faut dire que ce pays a fait naître certains des plus grands défenseurs de l’histoire, comme Paolo Maldini, Alessandro Nesta, Franco Baresi ou Fabio Cannavaro. Le rejoindre était donc une évidence :

Je suis la Serie A depuis des années, notamment pour la tactique. L’Italie est le pays des défenseurs, donc pour moi il y avait toutes les conditions réunies pour faire ce choix.

Également conseillé par Olivier Giroud, qui lui a chaudement recommandé de rejoindre l’Italie, l’ex-Munichois s’est vite senti comme un poisson dans l’eau :

J’apprends quelque chose de nouveau tous les jours. Concrètement, nous travaillons beaucoup avec des vidéos et je me compare au staff pour comprendre où je dois m’améliorer, en regardant aussi les matches que nous avons joués. La Serie A est un championnat beaucoup plus tactique. Les adversaires défendent très bien, en bloc, et il est donc plus difficile d’affronter des équipes de niveau moyen.

Bien dans sa tête et dans son corps, Pavard, 28 ans, estime traverser les plus belles années de sa carrière. Arrivé à maturité, il explique :

Si j’ai changé mes habitudes hors des terrains depuis mon arrivée en Italie ? Non. J’ai toujours accordé beaucoup d’importance à la récupération et je suis habitué à la cryothérapie , aux bains froids, aux massages et aux étirements… La récupération dépend également de ce que vous mangez à votre retour à la maison, de la façon dont vous vous hydratez et de la façon dont vous dormez.

Je n’ai que vingt-huit ans, je suis donc l’âge idéal pour faire du sport, ni jeune ni vieux, mais je dois garder un œil sur tout, même si je connais de mieux en mieux mon corps. Avec le nombre de matchs auxquels nous jouons, nous devons être encore plus prudents et professionnels dans la prévention des blessures.

À l’aise partout où il est passé, Benjamin Pavard n’est absolument pas déçu de son choix de rejoindre l’Inter Milan. Seule ombre au tableau ? Malgré cette adaptation parfaite en Italie, Didier Deschamps continue de ne plus vouloir vraiment lui faire confiance au sein de la défense française. Un choix que le principal intéressé doit respecter, tant bien que mal…