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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Deux jours après leur victoire sur le parquet des Warriors, les Timberwolves ont subi leur vengeance (106-114). Le discours de Rudy Gobert sur Anthony Edwards, extrêmement flatteur 48 heures plus tôt, a dès lors logiquement changé.
À l’image de leur début de saison en NBA, ils ont alterné le bon et le moins bon en l’espace de quelques heures. Vainqueurs des Warriors, vendredi, les Timberwolves avaient alors pu compter sur un Anthony Edwards de gala. Non seulement au scoring, mais aussi dans la création du jeu. Rudy Gobert était d’ailleurs bien placé pour en parler et avait offert une métaphore parlante pour évoquer le playmaking de son coéquipier :
Rudy Gobert : C’est génial qu’il arrive à me trouver de plus en plus souvent sur des alley-oops. Là, on en a fait deux de suite, j’ai cru que c’était Noël avant l’heure ! (Rires) Plus sérieusement, c’est top. On travaille là-dessus et le fait qu’il arrive à reconnaître ce genre de situation en match, ça montre sa progression. Quand il arrive à faire ces passes-là, ça devient un cauchemar pour les défenses adverses.
La métaphore filée de Gobert sur Anthony Edwards qui en dit long
Au sortir de cette belle soirée passée du côté de San Francisco, les Wolves avaient à cœur de remettre le couvert, ce dimanche. De nouveau opposés à Golden State au Chase Center, ils n’ont cependant pas rencontré la même réussite. Leurs victimes se sont en effet rebellées et ont obtenu leur revanche (114-106) grâce à un grand Stephen Curry (30 points, 8 passes décisives). Edwards, lui, s’est montré moins à son avantage.
Étincelant durant les trois premiers quart-temps, l’ailier-star de Minnesota a totalement déjoué dans le money-time avec plusieurs pertes de balle et mauvais choix lourds de conséquences. Interrogé à son sujet après coup, Gobert a donc tenu des propos moins flatteurs à son égard :
Rudy Gobert : Ce n’était pas Noël ce soir. C’était plutôt Halloween !
Une sortie teintée d’humour qui témoignait du regard léger que portait le pivot français sur ce dossier. En effet, pas question pour lui de blâmer Ant outre-mesure :
Rudy Gobert : Je ne lui en veux pas plus que ça. Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte. La lineup de Golden State était différente, la défense a joué différemment sur lui… Ils ont été agressifs, mais différemment. Cela dit, c’est bien qu’il assume ses responsabilités et qu’il reconnaisse ses torts. Il sait que dans ces situations, la plupart de temps, on dépend de lui et il doit prendre les bonnes décisions.
Reste à espérer que cela servira bel et bien de leçon à Edwards, mais aussi à l’ensemble des Wolves.
Dithyrambique concernant Anthony Edwards après la victoire des Timberwolves à Golden State, Rudy Gobert n’a pas totalement retourné sa veste à son sujet suite au revers de ce dimanche. Farceur, il estime néanmoins être passé de Noël à Halloween.
