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Par Mathieu S. | Rédacteur sport
Rudy Gobert vit une saison encore assez étrange aux Wolves, avec un jeu offensif en retrait et un nouveau partenaire de raquette. Alors comment le Français s’en sort jusqu’à maintenant ? Un coéquipier a été honnête.
Dans le dur avec 4 défaites de suite et un Anthony Edwards très énervé contre l’attitude de son équipe, les Timberwolves ont bien réagi depuis avec 3 succès consécutifs. Deux contre les Clippers et un contre les Lakers cette semaine, permettant aux hommes de Chris Finch de retrouver un peu le sourire. C’est encore loin d’être terminé, mais cela fait du bien au moral.
Minnesota aura l’occasion de confirmer ce retour en forme avec un match contre les Warriors de Stephen Curry ce weekend. Un bon moment pour prendre la confiance et grappiller encore quelques places au sein de la conférence Ouest. Les Wolves en ont besoin, surtout avec un bilan à peine équilibré de 11 victoires et 10 défaites en NBA.
Ajustement difficile pour Rudy Gobert aux Wolves ?
Mais ce départ compliqué n’est pas si surprenant que cela. Le départ de Karl-Anthony Towns a laissé des traces, tandis que les joueurs doivent apprendre à évoluer avec Julius Randle. C’est surtout vrai pour Rudy Gobert, qui cherche encore ses repères à certains moments sur le parquet. Mais comment se débrouille-t-il en coulisses ?
À en croire son coéquipier Mike Conley, qui s’est confié au journaliste Mark Medina, tout roule pour Gobert. Cela demande des ajustements, avec Randle ou Donte DiVicenzo, lui aussi concerné par le trade, mais tout le monde a envie de réussir.
Mike Conley sur Rudy Gobert : « Quand il s’agit d’aider les autres autour de lui, Rudy est le meilleur coéquipier possible. Il met des écrans pour tout le monde, il court pour tout le monde, il est prêt à sacrifier beaucoup de choses pour les autres. »
« Ce n’est pas différent avec Julius Randle. Pareil pour Donte DiVincenzo. Il essaie de leur parler le plus possible afin de mieux comprendre leurs forces et comment il peut être efficace à leurs côtés. Il veut simplement que les choses fonctionnent. Et c’est le plus important. »
Déception du trade ou pas, tout le monde souhaite aller de l’avant chez les Wolves, Gobert le premier. Ça passe par une bonne entente avec Randle, ou alors la saison de Minnesota pourrait prendre une tournure très désagréable. Il y a des choses encourageantes dans ce début de saison, et ce malgré cette polémique contre les Raptors en novembre.
Rudy Gobert se donne à fond pour ses nouveaux coéquipiers aux Wolves, même si les ajustements ne sont pas toujours évidents. Cela en dit long sur la motivation du Français, prêt à tout pour décrocher ce titre NBA.
