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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Réputée pour être la meilleure ligue au monde depuis des décennies, la NBA fait donc forcément face à de nombreux bruits de couloirs et autres histoires. Un ancien membre de cette dernière a cependant démystifié l’une d’entre elles, dernièrement.
De nos jours, rester en Europe ou même tenter le saut vers le Vieux Continent n’a plus rien d’une honte pour les basketteurs, tant le niveau y a explosé sur ces dernières années. Pour autant, cela n’empêche pas que rallier la NBA demeure le rêve de très nombreux joueurs, eux qui ont grandi en suivant les exploits au sein de cette dernière.
Il faut dire qu’entre les millions de dollars qu’on peut y gagner et l’opposition avec certaines des plus grandes stars planétaires, le challenge peut s’avérer de taille et alléchant… du moins sur le papier. Car depuis des années, la grande ligue américaine crée de plus en plus la controverse quand au jeu proposé sur les parquets. En premier lieu, c’est tout particulièrement la défense dans sa globalité qui a été pointée du doigt.
Même les anciens joueurs NBA le clament haut et fort : ça ne défend plus aujourd’hui, d’autant que les règles font de plus en plus la part belle aux attaquants. Mais est-ce que ça ne serait là qu’une question de point de vue ? C’est bien possible si l’on se fie aux propos de Sasha Vezenkov, coéquipier d’Evan Fournier à l’Olympiakos. Interrogé par Amerikanos24, celui qui est passé par les Kings l’an passé s’est confié sans détour :
Sasha Vezenkov sans filtre sur son passage en NBA
Je suis content parce que j’y suis allé. Je me devais à moi-même d’aller affronter les meilleurs parce que c’est totalement différent d’à la télévision. Le talent y est incroyable. Je faisais partie de ces gars qui disaient : « Ils ne défendent pas. Ils ne sont pas si ou ça. » Mais c’est totalement faux. C’est un mythe. Ce sont les meilleurs joueurs du monde.
Le calendrier et tout l’environnement, c’est compliqué à gérer. Et puis chaque soir tu dois défendre sur des superstars comme Anthony Edwards, LeBron James, De’Aaron Fox ou Jimmy Butler. C’est vraiment dur, mais je suis content de l’avoir fait. J’étais dans un super environnement. Sacramento est une ville de basket-ball.
Voilà qui est clair et net de la part de l’intéressé, lui qui avait failli atterrir bien plus tôt en NBA pour jouer avec Nikola Jokic. Vezenkov avoue d’ailleurs que malgré l’échec de son passage aux US, il ne regrette aucunement l’expérience :
J’ai apprécié certains côtés, même si d’autres étaient difficiles. Mais si c’était à refaire, je le referais, sans aucun doute.
On clame depuis longtemps que ça ne défend plus du tout en NBA, mais Sasha Vezenkov ne voit plus les choses de cette façon depuis qu’il y a passé du temps. Au contraire, il estime tout simplement qu’il est difficile d’arrêter de tels mastodontes offensifs.
