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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Félix Lebrun, c’est la révélation des Jeux Olympiques de Paris et LE visage du tennis de table en France avec son grand frère Alexis. Mais comment sa maman Dominique vit-elle cette réussite ? Visiblement, elle n’est pas surprise.
Après des Jeux Olympiques de Paris qui ont fait d’eux des superstars, Alexis et Félix Lebrun continuent d’impressionner et de démocratiser le tennis de table en France. Par exemple, il y a quelques semaines, le grand frère est devenu champion d’Europe. Dans son sillage, « Féfé » est ensuite devenu le premier européen à remporter un « WTT Champions » dans l’histoire de ce sport !
Et pour terminer l’année 2024 en beauté, ils se sont imposés ensemble lors des WTT Finals de Fukuoka, devenant ainsi n°1 mondiaux en double. En l’espace de quatre mois, ils sont passés de représentants d’une discipline souvent moquée à athlètes respectés et suivis par des centaines de milliers de téléspectateurs lors des grandes compétitions.
Dominique Lebrun honnête sur le niveau de ses enfants
Il y en a une qui doit être particulièrement fière de cette évolution, c’est leur maman Dominique. Cette dernière a été invitée lors de la grande conférence « Demain Le Sport » pour évoquer le destin extraordinaire de ses fils. Elle ne doit pas être surprise, puisqu’elle voit depuis qu’ils sont petits qu’ils ont un truc en plus.
On se rend compte petit à petit qu’ils ont des compétences particulières. Ils avaient une dextérité impressionnante. À 3 ans Félix faisait déjà 100 jongles il me semble, c’est assez impressionnant. Je suis enseignante en maternelle et les enfants ont souvent du mal à jongler avec une balle à ces âges là. Puis après on les met au sport pour les éveiller, pour leur faire découvrir différents sports. Ils ont fait du tennis, du basket…
Mais chez nous il n’y avait pas de petites voitures, il y avait des raquettes et des balles. Ils sont deux, ils jouaient ensemble toute la journée. C’est compliqué à 6 ou 7 ans de choisir un sport parmi tous. Mais ils adoraient aller sur les compétitions, faire des stages où ils dormaient loin de la maison, donc ils se sont tournés rapidement vers le ping pong.
Les frères Lebrun étaient destinés à devenir des grands joueurs de tennis de table. À l’âge de 3 ans, alors que certains enfants apprennent encore les bases de la motricité et de la dextérité, Félix était déjà capable de faire plus de 100 jongles avec une petite balle et une raquette. Dans ces grandes carrières, il y a toujours une part innée.
Le travail est nécessaire pour atteindre le plus haut niveau dans le monde du sport, mais ce n’est pas tout… Il y a aussi une grande part de talent qui est décidée à la naissance. Et les frères Lebrun ont été bien lotis à ce niveau.
