Ex-coéquipier et rival, la brute Roberto Carlos sans détour sur Zinédine Zidane : « Il n’aurait pas…

Roberto Carlos et Zinédine Zidane
Goal (DR) / Skweek (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

De tous les coéquipiers qu’a eus Zinédine Zidane au cours de sa carrière, Roberto Carlos en est un des plus emblématiques. Il faut dire qu’en plus de vivre de grands moments ensemble au Real Madrid, les deux hommes se sont aussi affrontés à deux reprises en Coupe du Monde dans des matchs devenus cultes. Battu deux fois, le Brésilien en garde-t-il de l’amertume envers « ZZ » ? Il a répondu cash.

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Dans l’histoire presque centenaire des Mondiaux de football, la France a bien souvent joué de mauvais tours aux Brésiliens. Bien sûr, il y a eu le carton de la demi-finale 1958, lors de laquelle le jeune Pelé, 17 ans, signait un triplé pour renvoyer les Français dans l’Hexagone (5-2). Mais à l’exception de ce match, les Bleus ont toujours triomphé de la Seleção.

En 1986, Michel Platini et les siens étaient en effet sortis vainqueurs de leur quart de finale de légende à Guadalajara, au bout d’une séance de tirs aux buts irrespirable. Mais c’est surtout Zinédine Zidane qui a fait parler la poudre à deux reprises, d’abord en 1998, puis en 2006. De quoi lui susciter une rancoeur chez les sud-américains, et notamment Roberto Carlos ? Absolument pas.

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Roberto Carlos encense Zinédine Zidane

Dans une interview donnée il y a quelques années, le latéral gauche s’était incliné devant son ancien coéquipier à Madrid, l’adoubant avec des mots très forts :

C’est le meilleur joueur que j’ai vu. Ronaldo était un phénomène, mais Zizou avait quelque chose à part. Jouer à ses côtés, c’était un truc de fou ! Les supporters arrivaient plus tôt à Bernabeu simplement pour le voir s’échauffer.



Le plus grand souvenir en commun des deux hommes, c’est évidemment la passe décisive en chandelle du Brésilien pour le Français en finale de la Ligue des Champions 2002. Et Roberto Carlos, à l’évidence, est plutôt content de lui :

Pas mal de gens ont dit que c’était un mauvais centre. Pour moi, c’était parfait. Assez haut pour que Zizou ait le temps de se placer à la réception avec son pied gauche. Il n’aurait pas pu le reprendre du droit. Il a marqué un superbe but mais, mais n’oublions pas la passe.

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Solari (l’avant-dernier passeur, ndlr) m’a envoyé une brique à la base, vous savez. Horrible. Je n’avais pas d’autre choix, car il y avait un joueur de Leverkusen à mes trousses, je n’ai pas eu le temps de contrôler. Je centre donc de volée et, franchement, je ne sais pas où est Zizou. Puis je vois juste un maillot blanc arriver, j’envoie le centre, et un des meilleurs joueurs du monde était à la retombée.

Pour le plaisir des yeux, on ne résiste pas à vous proposer ce fameux but de légende ci-dessous… ce qui permet aussi de constater que la passe de Solari n’était pas si horrible que ça :

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Bien que Zinédine Zidane ait mis fin par deux fois à ses rêves de Coupe du Monde, Roberto Carlos ui conserve une immense estime. Persuadé d’avoir joué avec le meilleur joueur qu’il ait vu de son vivant, devant son compatriote Ronaldo, l’homme au pied gauche supersonique ne manque jamais une occasion de lui rendre hommage. Et on peut le comprendre.

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