UFC – La brute française Oumar Sy (93 kg) sans filtre : « Quand je vais aux États-Unis, j’ai…

UFC Oumar Sy
RMC Sport (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Parmi les plus récents combattants français à intégrer l’UFC, Oumar Sy s’acclimate peu à peu à son nouvel environnement. Il a d’ailleurs fait une découverte assez perturbante lors de ses voyages aux États-Unis, qu’il a comparé cash à l’Hexagone.

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Sa victoire contre Jung Da-Woon à Paris lui aura permis de conserver son invincibilité depuis le début de sa carrière. Lentement mais sûrement, Oumar Sy continue de se frayer un chemin au sein de la division des poids mi-lourds l’UFC. Déjà auteur de deux succès depuis son entrée dans l’organisation, le Français compte bien se mêler un jour à la course à la ceinture de champion face à Alex Pereira ou encore Jiri Prochazka.

Pour le moment, le natif de Trappes continue de s’entraîner en France, alors que le MMA y connaît un essor toujours plus conséquent. En revanche, il reconnaît qu’il y a encore pas mal d’axes d’améliorations ici, en particulier pour ce qui est de la lutte au sol. Récemment invité de la chaîne Youtube Karaté Bushido, il n’a pas mâché ses mots :

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Oumar Sy s’exprime sur le niveau de lutte en France

Mehdi Ben Hassan : T’as la réputation d’avoir un niveau de ouf au sol. Arrête d’être humble Oumar, on en a marre ! (rires)

Oumar Sy : Franchement, je ne pourrais pas le dire. Quand je vais aux États-Unis, j’ai un niveau de m*rde.

Mehdi Ben Hassan : Mais tu vas spécifiquement dans les clubs de lutte ?



Oumar Sy : Pas forcément, je vais dans les clubs de MMA. Honnêtement, en France, le niveau de lutte n’est pas top pour le MMA. Je parle pas des clubs plus spécifiques de lutte ou, par exemple, dans mes teams de jiu-jitsu où je vais. Mais pour le MMA, en vrai, en France, on n’est pas au niveau. Donc je ne sais pas si mon niveau est correct ou non, parce que dès que je me déplace, je suis à la ramasse.

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Mehdi Ben Hassan : Mais là, t’es à l’UFC, t’as su gérer ta lutte et tes adversaires avec. Donc c’est un niveau qui est international ?

Oumar Sy : On verra pour la suite. Je ne redoute personne. Honnêtement, peu importe l’adversaire, tant qu’il est devant moi, c’est l’occasion d’avancer. Je suis 23ème mondial, donc ça ne sert à rien de me comparer au 5ème. Si des classements existent, c’est pour une raison. Donc, mettez-moi le 20ème ou le 18ème.

L’ancien membre du KSW ne s’en cache pas, il n’a pas l’impression de pouvoir exploiter son plein potentiel au sol quand il s’entraîne dans l’Hexagone. De quoi donner matière à réfléchir quant à un futur déménagement, pour faire avancer sa carrière dnas la cage ?

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La France devient de plus en plus une terre d’or pour le MMA, mais les axes d’amélioration sont encore nombreux et notamment au sol. Certains strikers sont de classes mondiales comme Ciryl Gane et Cédric Doumbé, mais ce n’est pas encore assez.

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