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Par Mathieu S. | Rédacteur sport
Même si les Wolves sont un peu décevants défensivement, nul doute que Rudy Gobert sera encore bien placé pour le titre de DPOY cette saison. Comme Victor Wembanyama. Après la remarque du pivot des Spurs, Gobert s’en est justement amusé.
La saison NBA est encore longue et difficile de savoir qui remportera les trophées individuels, mais Victor Wembanyama reste aujourd’hui le favori avec les Spurs pour gagner le DPOY. Il a terminé en deuxième position l’an dernier, pour sa campagne rookie, et il y aura peut-être un peu de « lassitude » chez les votants s’il faut encore voter pour Rudy Gobert.
Après tout, le Français a déjà gagné la récompense à 4 reprises, tandis que son début de saison est moins dominateur à l’image des Wolves. Une bonne opportunité pour Wembanyama, même si Jalen Williams, Anthony Davis ou Dyson Daniels sont des prétendants. En bref, la bataille promet d’être très intéressante.
Un duel entre Français pour le DPOY en NBA ?
Mais Wemby est très confiant pour la suite, à l’image de sa déclaration il y a quelques mois pour Gobert. Il a reconnu la supériorité du Français la saison passée, mais a promis de récupérer les prochains DPOYs. Une sorte de menace assez cordiale, qui amuse beaucoup Rudy, qui ne l’a pas mal pris comme il l’explique à La Tribune Dimanche.
Rudy Gobert sur un possible DPOY pour Victor Wembanyama : « Regardez ce qui se dit à Las Vegas, je crois que c’est lui actuellement. [Il sourit.] Le jeune Rudy aurait pu dire quelque chose comme ça au Rudy d’aujourd’hui. J’ai adoré sa formule : il ne disait pas qu’il méritait de gagner, mais il a montré ses ambitions et c’est super. J’ai beaucoup d’affection pour Victor, je lui souhaite de gagner beaucoup de trophées. »
Et Wembanyama pourrait en remporter dès cette année avec le DPOY, tandis que d’autres pensent qu’il mérite le MIP en cas de grosse saison. Le MVP ? Ça paraît très compliqué quand on voit la concurrence, mais le plus grand problème sera sans doute le bilan des Spurs. La priorité reste néanmoins de disputer les playoffs, tandis que Gobert vise avant tout le titre.
Est-ce que les Wolves sont taillés pour ça aujourd’hui ?
Rudy Gobert : « On a toutes les armes, clairement, pour aller au bout. Mais à Utah, à un moment donné, j’avais aussi cette impression. Et les expériences des saisons précédentes me donnent un peu plus de recul. C’est très dur de se séparer d’un élément comme Karl-Anthony Towns [All Star parti à New York en échange de Julius Randle, autre All Star, et Donte DiVincenzo], mais on a récupéré des joueurs qui nous aident vraiment. »
Rudy Gobert a apprécié la prise de confiance de Victor Wembanyama, qui ne dira pas non à un titre de DPOY. La gagne est encore loin d’être acquise, mais il sera difficile de priver le Spur du trophée éternellement quand on voit son talent.
