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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
De retour en action face à Golden State, Victor Wembanyama s’est tout de suite illustré avec un très gros money time. De quoi pousser son coéquipier et ancien Warrior Harrison Barnes à tenter une grosse comparaison avec un certain Stephen Curry.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’absence de Victor Wembanyama n’a pas particulièrement fait mal aux Spurs. Au contraire, la franchise s’en est tirée avec deux victoires en autant de matchs tandis que le pivot se remettait d’un genou douloureux. Que ce soit le Thunder ou le Jazz, aucun de leurs adversaires n’a su les faire plier.
Cela étant dit, la présence du Français était évidemment souhaitée au plus vite par ses coéquipiers et d’autant plus lors de la dernière confrontation avec les Warriors. Si les Texans l’ont d’ailleurs emporté après avoir pourtant compté 19 points de retard dans le troisième quart-temps, c’est aussi grâce au Rookie de l’Année en titre.
Harrison Barnes impressionné par Victor Wembanyama
Maladroit en attaque avec un piètre 9/21 au tir, l’Alien a cependant terminé avec 25 points et surtout 9 passes au compteur. Son money time a d’ailleurs été excellent en ce sens avec 12 points et 5 offrandes, tout en continuant de défendre le plomb de l’autre côté du terrain. Son coéquipier Harrison Barnes, qui fut autrefois également un membre de Golden State, n’a pas mâché ses mots sur le prodige après la rencontre :
C’est drôle, j’ai vu un clip sur Instagram de Mo Salah qui parlait exactement de ça. Il disait quelque chose comme : “Dans chaque match, on peut toujours trouver un moment”. Et je pense que Vic le fait mieux que quiconque. Peu importe ce qui se passe, il sait repérer ce moment et se dire : “Voilà ce dont mon équipe a besoin maintenant”, que ce soit marquer, défendre ou simplement être présent.
C’est ce qui le rend vraiment unique. J’ai joué longtemps avec Stephen Curry qui avait aussi cette capacité. Vic a ce don de pouvoir d’appuyer sur l’interrupteur et d’avoir un impact global, plutôt que de simplement se dire “Ok, je vais scorer.”
On peut difficilement faire mieux comme compliment pour le Tricolore.
En effet, les coups de chaud du Chef sont devenus légendaires avec le temps, d’autant plus qu’il est capable de les faire dans les grands matchs. Or, Barnes pense que Wembanyama est en mesurer de reproduire ce genre de cartons offensifs avec la même facilité que le meilleur shooteur de l’histoire. On ne demande qu’à le voir à l’oeuvre.
Harrison Barnes a vu Stephen Curry à l’oeuvre durant ses premières années dans la ligue et il en est certain : Victor Wembanyama a cette même capacité à prendre feu en attaque quand la situation l’exige. Ce n’est clairement pas un atout négligeable !
