Joueur puis entraîneur là-bas, Xavi (44 ans) vide son sac sur le Qatar : « C’est vrai qu’il n’y a pas…

La légende du football espagnol Xavi Hernandez, ici accompagnée du drapeau du Qatar
Prime Video (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Légende du FC Barcelone, Xavi Hernandez a néanmoins terminé sa carrière de joueur et débuté celle d’entraîneur au Qatar. Durant ses six années sur place, il s’est d’ailleurs exprimé à plusieurs reprises sur le pays, et souvent avec des mots forts.

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N’importe quel fan de football, hormis peut-être ceux du Moyen-Orient, se souviennent de lui sous un maillot, voire une tenue du FC Barcelone. Que ce soit en tant que joueur ou entraîneur, Xavi Hernandez a marqué l’histoire du club catalan, où il a été formé et dans lequel il a passé l’immense majorité de son illustre carrière. Or, à l’image de son vieux compère Andres Iniesta, ce n’est pas là qu’il a pris sa retraite sportive.

En 2015, après 767 matches officiels disputés avec les Blaugrana, le milieu de terrain a en effet pris la décision de rejoindre le Qatar, et plus précisément Al-Sadd. Une équipe dans laquelle il a joué ses quatre dernières saisons sur le terrain, avant d’en devenir le coach et d’y rencontrer un certain succès. C’est donc pas moins de six années dont il a bénéficié pour se faire un avis arrêté sur le lieu.

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L’opinion très tranchée de Xavi sur le Qatar

En 2017, soit deux ans seulement après son arrivée sur place, Xavi se montrait déjà conquis par la vie au Qatar dans les colonnes de La Vanguardia :

Xavi : C’est vrai qu’il n’y a pas de démocratie au Qatar, mais les gens sont heureux. Ils sont très satisfaits avec la famille royale. Ils ont même leurs photos dans leur voiture.



Les membres de la famille royale leur donne un salaire, simplement pour le fait de vivre dans le pays et ils prennent soin de leurs citoyens.

Un fonctionnement assez singulier d’un point de vue européen, mais que l’Espagne aurait tout intérêt à adopter selon Xavi. C’est en tout cas ce qu’il déclarait en 2019 au journal Ara :

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Xavi : Je ne vis pas dans un pays démocratique mais j’estime que le système d’ici fonctionne mieux que celui de l’Espagne. Je vais voter, bien sûr, et je veux le meilleur pour mon avenir et celui de mes enfants mais malheureusement, je vois que l’administration espagnole ne fonctionne pas de la meilleure des façons.

Un constat qui le poussait même à envisager de poursuivre sa vie dans la péninsule arabique avec sa famille :

Xavi : Ici, on a la tranquillité d’esprit, on est en sécurité. On ne ferme pas la porte à clé, on peut laisser la voiture tourner sans avoir peur des représailles. Nùria (sa femme) me dit même que si on peut continuer à vivre ici, ce sera la meilleure chose pour nos deux enfants, qui sont nés ici. Au Qatar, les gens sont heureux.

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Rapidement séduit par les conditions de vie offerte par le Qatar, Xavi allait même jusqu’à considérer le système politique du pays meilleur que celui de l’Espagne. Tout cela ne l’a pourtant pas empêché de retourner à Barcelone en 2021.

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