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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Face à un adversaire plus faible qu’elle sur le papier, l’équipe de France a tout de même eu du mal à s’imposer ce jeudi à Chypre. Après la rencontre, le nouveau sélectionneur Frédéric Fauthoux est revenu sur ses débuts à la tête des Bleus.
L’équipe de France est entrée dans une nouvelle ère, c’est désormais officiel. Après 15 longues et glorieuses années avec Vincent Collet, Freddy Fauthoux a dirigé ce jeudi son premier match sur le banc des Bleus. Et comme il l’annonçait très justement avant ce déplacement à Chypre, tout n’a pas été parfait sur le terrain.
En effet, face à une équipe pourtant en perdition dans cette phase de qualification pour le prochain Euro, les tricolores ont attendu le dernier quart-temps pour creuser l’écart et pour décrocher la victoire. Mais ce qui compte pour une première c’est le résultat, la manière viendra avec le temps, les automatismes, et la présence des joueurs d’EuroLeague.
Frédéric Fauthoux honnête sur sa première
C’est d’ailleurs une chose qui a été mise en avant par le nouveau sélectionneur en conférence de presse. Son groupe n’a eu que quelques séances d’entrainement pour intégrer ses préceptes de jeu, ce qui est relativement peu. Il espère en revanche voir du progrès dès dimanche pour une nouvelle rencontre face à Chypre, mais cette fois-ci en France.
Un match international, ce n’est jamais facile. C’est une nouvelle équipe, qui n’a eu que quatre entraînements pour se préparer. Chypre a joué un bon match, et il était important de le prendre. Cela a-t-il été plus dur que prévu ? Je ne sais pas, sincèrement, car c’est une première. On essaie de se faire plusieurs scénarios dans la tête, de se préparer à tout. Ce qui est sûr, c’est qu’ils nous ont donné du fil à retordre.
Il est possible qu’il y ait eu une petite appréhension de la part de certains, peut-être de moi-même. Cela s’est vu au début, dans le manque de fluidité de notre jeu. Mais cela reste une première, une victoire, et elle est belle tout de même, encore plus dans l’état d’esprit solidaire qu’on a affiché dans le combat. Le reste viendra plus tard.
Il est très dur d’évaluer collectivement la marge qu’il nous reste, ce qu’on sera capable de montrer plus tard. L’une des valeurs cardinales que l’on avait mises en avant, la dureté, a été absente en première mi-temps mais s’est plus vue au retour des vestiaires. Il faudra qu’elle soit beaucoup plus présente dès dimanche à Poitiers.
Tout ne pouvait pas être parfait pour cette première rencontre de l’ère Frédéric Fauthoux, mais le sélectionneur a tout de même su en retirer du positif. Il a vu des choses intéressantes dans la solidarité notamment.
