Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Caitlin Clark était particulièrement attendue la saison dernière lors de ses débuts au niveau professionnel. Une coéquipière au Fever s’est d’ailleurs exprimée très honnêtement sur la cohabitation avec la Rookie de l’Année en titre, récemment.
Jamais ou presque une joueuse avait été aussi attendue avant son arrivée en WNBA. Légendaire dans le championnat universitaire sous les couleurs d’Iowa, devenant même la plus grande scoreuse de l’histoire de la NCAA (hommes et femmes réunis !), Caitlin Clark débarquait ainsi chez les pros avec une hype sans commune mesure.
Première choix de draft du côté d’Indiana, la meneuse de jeu a d’ailleurs lâché une campagne rookie spectaculaire. Avec plus de 19 points, 5 rebonds et 8 passes de moyenne, elle n’a laissé aucune chance à ses concurrentes dans la course au ROY et s’est permise de mener le Fever en playoffs pour la première fois depuis des années.
Coéquipières au Fever, Lexie Hull impressionnée par Caitlin Clark
On la vendait comme le visage de l’avenir de la ligue féminine, CC semble avoir convaincu à ce niveau aux yeux des médias et observateurs. Mais qu’en est-il de ses coéquipières ? Également joueuse d’Indianapolis, Lexie Hull s’est montrée claire à propos de la néo-superstar lors de son passage sur le podcast The Young Man and the Three :
J’ai clairement reçu des passes et j’ai essayé de conclure quand je ne m’attendais pas à recevoir le ballon.
Connue depuis belle lurette pour son shoot à trois points, Clark ne s’est toutefois pas contentée d’artiller à tout va et a littéralement fait tourner toute la boutique au Fever.
C’est très simple, personne dans l’histoire n’avait délivré autant de passes décisives sur une seule saison que la rookie. À l’image de légendes de la distribution comme Magic Johnson ou encore Jason Kidd, elle est qui plus est capable de servir ses coéquipières dans n’importe quelle situation, y compris quand elles ne s’y attendent pas selon Hull :
Maintenant, c’est comme si à chaque coupe que je fais, chaque mouvement que je fais, chaque contre-attaque que je fais, j’ai une vraie opportunité d’avoir la balle – il m’a fallu un moment pour comprendre ça, c’est sûr. Je pense qu’il m’a fallu une seule de ces occasions pour me rendre compte que « Oh elle est de l’autre côté du terrain et elle peut quand même me donner le ballon à cet endroit. »
Caitlin Clark a pris d’assaut la WNBA dès ses premiers mois dans la ligue, mais elle n’a pas oublié de s’imposer comme un cheffe d’orchestre crédible au Fever en caviardisant ses coéquipières. Le tout en se qualifiant en playoffs… Elle a coché toutes les cases.