Médaillé en 2004 à Athènes, le Français Hugues Duboscq cash sur la Grèce : « Là-bas, j’étais…

Hugues Duboscq
Présence Ostéo (Youtube)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Triple médaillé aux Jeux Olympiques dans sa carrière, Hugues Duboscq a remporté la première de ses breloques à Athènes. Une situation assez particulière pour l’ancien nageur havrais d’ailleurs, qui s’est livré sur le pays hôte des JO 2004 récemment.

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Si la France a amassé autant de médailles cet été aux Jeux Olympiques de Paris, c’est en partie grâce à la natation. Léon Marchand notamment a brillé avec quatre breloques en or, mais il n’est pas le seul à être monté sur un podium. Florent Manaudou (50m nage libre) et Anastasiia Kirpichnikova (1550m nage libre) en ont fait de même, tout comme le relai 4x100m 4nages ce qui donne donc un total de 7 médailles.

Cette réussite est tout sauf anodine puisque cela faisait quelques JO que les nageurs de l’Hexagone avaient du mal à se hisser parmi le gratin mondial, à l’exception de Manaudou. Avant Paris, il fallait remonter à Londres en 2012 pour voir des Français avec la médaille d’or autour du cou… Alors que dans les éditions précédentes, il n’était pas rare de les voir enchaîner les breloques à tout bout de champ pendant une semaine.

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Hugues Duboscq se livre sur sa médaille aux JO d’Athènes

On pense par exemple à Athènes en 2004, qui avait vu Laure Manaudou se consacrer sur le 400m nage libre. Juste avant, un certain Hugues Duboscq avait également décroché le bronze sur 200m brasse. Le Havrais vivait d’ailleurs une expérience pour le moins unique en Grèce de par son entraîneur Christos Paparrodopoulos, comme il l’avait raconté au quotidien Ouest France quelques semaines avant les Jeux Olympiques de Paris :



En Grèce, j’étais à domicile parce que mon coach était grec d’origine et que j’avais fait énormément de stages là-bas. Rien qu’en allant vers le plot, je me souviens de croiser des regards que je connais, plein d’encouragement. Et au moment où je touche le mur, je me relève, je regarde le clan français. Et il y avait l’équipe grecque qui était entre le clan français et moi. Et ils étaient debout, aussi contents de ma médaille que les Français.

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On imagine sans mal le bonheur qu’il a dû ressentir, Duboscq ayant qui plus est été membre d’une génération assez particulière au sein de la natation tricolore :

J’ai eu la chance de connaître l’équipe de France juste avant l’éclosion de la natation et de l’emmener jusqu’à Londres en 2012 où là, ça a été l’apothéose. Quand on est dedans, on est content, on se sent porté.

Je vois au tout début, en 2000, que j’étais vraiment le petit bleu dans l’équipe de France. Au fur et à mesure, on prend de l’ampleur et on se rend compte que les autres prennent un peu appui sur nous. Au fur et à mesure, j’ai senti que je faisais partie des piliers comme l’avaient été Roxana Maracineanu, Franck Esposito, Xavier Marchand, pour moi.

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Hugues Duboscq a remporté deux médailles de bronze supplémentaires lors des Jeux Olympiques de Pékin en 2008, mais celle gagnée quatre ans plus tôt à Athènes a une saveur toute particulière pour lui. Après tout, il évoluait presque à domicile…

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