Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Depuis qu’il a été viré de l’ASVEL par son frère Tony, T.J Parker a du mal à digérer. Il lui arrive encore de parler de cette fin tumultueuse, preuve que la plaie n’est pas totalement cicatrisée. Heureusement, il a pu compter sur une vieille connaissance pour rebondir.
Travailler en famille est toujours une lame à double tranchant, et encore plus dans le monde du sport. Ce ne sont pas les Parker qui nous dirons le contraire. Quand tout va bien et que les titres s’enchainent, c’est le bonheur le plus complet et des souvenirs qui resteront à jamais dans les esprits. Et pendant quelques saisons à l’ASVEL, Tony et T.J l’ont vécu.
Si ce dernier n’a jamais pu s’imposer sur la scène européenne avec le club rhodanien, il a tout de même décroché une Coupe de France, deux titres en Betclic Elite et une Leaders Cup… Malheureusement pour lui et les relations familiales, ces succès ne lui ont pas permis d’éviter le licenciement lorsque les résultats ont été moins bons.
T.J Parker évoque encore son départ de l’ASVEL
C’est d’ailleurs une chose qu’il a toujours du mal à digérer, même s’il rebondit actuellement en Allemagne dans un rôle d’assistant au Bayern Munich. Lors de son passage sur Skweek, T.J Parker est revenu sur cette fin douloureuse à l’ASVEL et sur ce qu’il attendait de son grand-frère. Comme souvent, la communication est la clé d’une relation.
Je voulais simplement que la communication soit meilleure. Ça fait mal d’apprendre que l’aventure est terminée dans les médias. Je comprends totalement le business du sport professionnel, je sais ce que ça implique de devenir entraineur au haut niveau, et j’ai décidé de l’être. La seule chose que je regrette, c’est ce manque d’honnêteté et une meilleure communication.
Encore une fois, T.J Parker n’est pas forcément touché par le fait d’avoir été licencié par son grand-frère, il sait que c’est la vie d’un entraineur au plus haut niveau. Ce qu’il dénonce en revanche c’est la manière, puisqu’il n’a pas été prévenu et a appris la chose dans les médias. Heureusement, il a pu compter sur Gordon Herbert pour rebondir et retrouver la confiance.
Gordon Herbert m’a également proposé de devenir assistant pour l’équipe d’Allemagne pour les Jeux Olympiques de Paris, mais comme c’était pendant l’été, c’était difficile par rapport à ma famille. Mais quand il m’a proposé de le rejoindre au Bayern, je n’avais pas d’autre proposition donc je n’ai pas vu ça comme une régression dans ma carrière.
S’il était vraiment rancunier, T.J Parker aurait pu prendre le rôle d’assistant dans la sélection allemande pour les Jeux Olympiques de Paris, en sachant que c’était le même groupe que la France. Mais il a donné la priorité à sa famille.