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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Si l’histoire retient surtout Zinédine Zidane, Florent Malouda a été un artisan majeur du beau parcours de l’équipe de France lors de la Coupe du Monde 2006. 18 ans après, il est d’ailleurs revenu sur le niveau de son capitaine pendant la compétition…
Quand on pense à l’équipe de France qui a terminé vice-championne du monde en 2006, plusieurs noms viennent immédiatement à l’esprit. Le premier et le plus légendaire de tous, c’est évidemment Zinédine Zidane, capitaine emblématique et auteur d’un match historique contre le Brésil lors des quarts de finale. On peut également penser au duo Makélélé – Vieira qui régnait en maitre au coeur du jeu.
Au niveau des offensifs, Thierry Henry menait la charge alors que Franck Ribéry se révélait à cette période aux yeux du monde. Au final, le nom de Florent Malouda ne revient que très rarement dans les discussions alors même que son entente avec Éric Abidal faisait du couloir gauche le gros point fort de cette sélection.
Florent Malouda parle du niveau de Zidane en 2006
Titulaire tout au long de cette merveilleuse épopée, il a pu voir son n°10 sortir des prestations de très haut niveau sur la route de la finale. De passage dans le podcast de son ancien coéquipier à Chelsea John Obi Mikel, Malouda a évidemment évoqué le duel contre la Seleção, et il a dévoilé ce qui faisait de ZZ un joueur si différent des autres.
Il y a des joueurs qui se révèlent sous forte pression. C’était le cas de Zidane. Par exemple, son match contre le Brésil en 2006 dont tout le monde parle, c’était un peu ça. Beaucoup de joueurs auraient eu peur, mais pas lui. Dès le premier ballon, j’ai su qu’il était dans un grand jour. Il a posé le pied sur le ballon, deux joueurs sont venus sur lui et il a réussi à se retourner quand même.
Au début du match normalement tu ne vas pas tenter des dribbles trop difficiles. Mais là, c’était comme regarder une danseuse étoile sur un terrain de foot. Avec les grands joueurs, tu as toujours des adversaires qui essayent de te faire sortir de la rencontre, de te mettre des coups. Mais Zidane acceptait ce challenge et il essayait toujours d’aspirer la confiance des gars en face.
Pour Florent Malouda, qui a joué dans de très grandes équipes à Lyon, Chelsea, et en sélection, la différence entre les bons et les très bons joueurs est surtout mentale. Zinédine Zidane ne craignait par exemple pas la pression, et surtout, il se nourrissait de l’animosité de ses adversaires. Son but ultime était d’aspirer la confiance des autres pour prendre le dessus.
Jusqu’à la dernière minute de sa carrière, Zinédine Zidane a été un grand joueur. Florent Malouda se souvient encore de ce quart de finale contre le Brésil en 2006 et de cette impression de voir un homme intouchable sur le terrain.
