Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Avant de rejoindre la NBA et de remporter un titre avec les Spurs, Stephen Jackson a dû voyager aux quatre coins du monde pour progresser. Il est notamment passé par la France, mais n’est resté que deux semaines pour des raisons d’hygiène. Il s’est exprimé dans une récente interview…
De nos jours, grâce notamment à l’internationalisation de la ligue, il existe une multitude de moyens pour rejoindre la Draft et la NBA. Certains décident de rejoindre le championnat australien pour toucher un beau chèque et découvrir le monde professionnel, alors que d’autres préfèrent passer par la case G League ou la case Overtime Elite. Et puis, il y a toujours la NCAA.
Mais pour Stephen Jackson, le chemin jusqu’à la ligue a été bien plus long et bien plus compliqué. Sélectionné par les Suns au second tour de la Draft 1997 puis coupé quelques semaines plus tard, il a dû attendre la saison 2000/2001 pour enfin porter le maillot d’une franchise. Entre temps, il a décidé de parcourir le monde à la poursuite de son rêve.
Stephen Jackson détruit la France et son hygiène
Il est donc passé par l’Australie, par le Vénézuéla, mais aussi par la République Dominicaine. On aurait également pu ajouter la France à cette liste, mais l’ancien coéquipier de Tony Parker aux Spurs ne s’est clairement pas senti à l’aise dans le pays. Il a eu des mots très forts, voire offensants, lors de son passage dans le podcast de Jeff Teague :
J’ai d’abord fait 6 mois au Vénézuéla. Ensuite j’ai joué pendant 2 ans en République Dominicaine où j’ai gagné un titre. Je suis parti en Australie mais je me suis cassé le pied, et j’ai passé deux semaines à Cholet en France. Je n’ai pas supporté à cause de l’odeur… Les Français ne prenaient pas soin d’eux. La salle et tout le reste… Je ne voulais pas faire partie de ça.
Aux États-Unis, et c’est une chose que l’on ne sait pas forcément ici, les Français n’ont pas simplement la réputation d’être des romantiques. Dans l’imaginaire collectif américain, la France est un pays où le déodorant ne serait qu’une option. Une réputation qui ne va pas s’arranger avec ce témoignage de Stephen Jackson. Il aurait quitté Cholet au bout de deux semaines pour des raisons d’hygiène et de propreté…
Stack a clairement préféré son aventure en Amérique latine :
J’ai signé pour 30.000 dollars au Vénézuéla, mais les femmes étaient si belles que j’ai laissé tout mon argent avec elles. Je suis sérieux. Je n’étais jamais sorti du pays, et d’un coup je me retrouve au pays des « Miss America » ?! J’étais perdu, j’ai dû revenir avec 8 dollars.
Stephen Jackson a beaucoup voyagé avant d’arriver en NBA, et clairement, il ne garde pas la France dans son coeur. Il a largement préféré son passage au Vénézuéla, où il a pu découvrir les femmes et la marijuana, comme il le raconte…