Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Jeux Olympiques oblige, l’Équipe de France de basket-ball n’était pas uniquement concentrée sur son propre parcours. Sélectionneur tricolore pendant le tournoi, Vincent Collet a notamment évoqué le carnage signé Léon Marchand lors d’une interview.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces Jeux Olympiques de Paris furent un immense succès pour le sport français. Ce dernier a ainsi enregistré un record de médailles totales ainsi que pour celles en or, avec pas moins de 16 sacres dans la capitale. Superstar incontestée de l’édition 2024, Léon Marchand en a d’ailleurs enregistré quatre à lui seul dans le bassin de l’Arena La Défense.
Forcément, une telle domination fut accompagnée d’une hype monstrueuse. Certaines épreuves ont même été interrompues afin que tout le monde puisse suivre les performances du nageur tricolore… et tous ses compatriotes engagés aux JO ont observé de près le carnage opéré par la pépite de 22 ans, y compris parmi les basketteurs comme l’a expliqué le désormais ex-sélectionneur Vincent Collet auprès du Méridional :
Léon Marchand suivi par les basketteurs français à Paris
Durant la première semaine de compétition, nous étions logés au Creps de Wattignies. A côté de la salle médicale, on avait une salle de repos avec une télé. Souvent, on y regardait les épreuves. Ça a commencé avec le rugby à 7, ils ont lancé cette dynamique positive. Ce n’était pas forcément attendu qu’ils soient champions olympiques.
Derrière, il y a eu Léon Marchand : le jour de ses deux médailles d’or consécutives, on a regardé avec le staff et joueurs, on était tous ensemble, tous fous. Clairement, ça donne envie. Je ne vais pas dire qu’en arrivant, on n’a pas déjà envie, parce qu’on sait pourquoi on est là, mais ça renforce encore cette détermination et l’envie de connaître les mêmes émotions.
De tels succès ont effectivement dû avoir un impact psychologique certain sur l’EDF, notamment après son entame de tournoi compliquée. Collet avoue d’ailleurs qu’il a beaucoup été au contact d’entraîneurs issus d’autres disciplines que la balle orange en amont des JO, une expérience qu’il est également très loin de regretter :
On faisait des tables rondes, on a aussi eu beaucoup de travail en groupes. Je me suis retrouvée avec le sélectionneur du cyclisme sur piste, j’ai aussi souvent échangé avec les gens du triathlon… On n’a pas forcément les mêmes problèmes mais au final, il y a quand même des choses qui se ressemblent beaucoup parce qu’on parle toujours de l’humain.
Léon Marchand et l’Équipe de France de rugby à 7 ont donné le ton d’entrée de jeu pour leurs compatriotes avec des premiers jours marqués par pas mal de succès. Impossible pour les basketteurs coachés par Vincent Collet de ne pas en tirer de la motivation.