Après le carnage de Léon Marchand, un rival du Français sans détour : « Leon, c’est trop…

Le nageur français Léon Marchand
Clique (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Habitué des plus grandes scènes de la natation mondiale, Léon Marchand a surpris tout le monde en participant aux Interclubs il y a quelques jours. L’occasion pour l’un de ses anciens rivaux dans le sud de la France de se montrer honnête à son sujet.

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En un sens, ce n’est pas plus mal que Léon Marchand ait choisi de vivre aux États-Unis pour s’entraîner. Là-bas, la natation est certes très populaire mais il n’en reste pas moins un athlète étranger et ne doit pas encore vivre avec autant d’attention des fans et médias que ses homologues américains. Même s’il est champion olympique…

En revanche, cela aurait été une toute autre histoire s’il était resté en France, surtout après les Jeux Olympiques de Paris où il a remporté pas moins de quatre médailles d’or. En l’espace d’une semaine, le Toulousain s’est en effet érigé comme l’un des visages les plus notoires du sport tricolore, lui qui a écrasé la concurrence dans la capitale.

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Après les JO, il n’est d’ailleurs pas resté inactif puisqu’il est d’abord parti en Asie pour y disputer la Coupe du Monde (Chine, Corée du Sud et Singapour). Mais la compétition suivante fut un peu plus insolite puisqu’il a participé… aux Interclubs, compétition régionale par équipe en natation. Toujours affilié aux Dauphins du TOEC, il a donc rejoint son club de toujours avant de rentrer pour de bon aux États-Unis.



Joan Massot honnête sur la domination de Léon Marchand

Sa présence lors du tournoi à Montauban a donc beaucoup attiré l’attention, même si ce dernier a eu lieu sans public afin d’éviter les débordements. Sans grande surprise, Marchand a d’ailleurs survolé les épreuves auxquelles il a participé, dont le 200m brasse. Aligné juste à côté du quadruple champion olympique, Joan Massot a terminé deuxième avec 11 secondes de retard. Il a réagi plus tard auprès de Midi Libre :

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Je reste dans mon objectif, Léon c’est trop monstrueux ce qu’il fait, il est trop loin, mais ça donne une pression en plus, ça fait plaisir de concourir à côté du recordman du monde.

On imagine en effet que ce fut une expérience assez folle sur celui qui connaît toutefois la superstar depuis belle lurette, étant lui aussi né en 2002 :

Aux alentours de 13, 14 ans, j’étais devant lui, on était les deux nageurs régionaux, au fil des années c’est devenu plus ou moins mon rival.

Autant dire que les choses ont un peu changé depuis, le phénomène tricolore rivalisant avec et dominant désormais même des monstres comme Kristof Milak et Duncan Scott.

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Voir Léon Marchand à une compétition aussi modeste que les Interclubs a de quoi étonner, surtout que la concurrence ne peut rien contre lui à ce niveau. D’un autre côté, cela permet aux autres nageurs d’en apprendre beaucoup aux côtés d’une superstar de son calibre.

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