Zinédine Zidane cash sur l’attitude de Franck Ribéry avec lui : « Moi je n’aurais pas fait ça, il m’a…

Zinédine Zidane et Franck Ribéry
C+ Sport Afrique (DR) / Téléfoot (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Leader de vestiaire en 2006, ce qui n’était pas le cas en 1998, Zinédine Zidane a eu le surprise de voir Franck Ribéry débarquer tout feu tout flamme en bleu, sans se soucier des conventions. Ce fut notamment flagrant durant le stage avant le Mondial, à travers un épisode bien précis qui a scotché Zizou. Et sur lequel il est revenu plusieurs années après.

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Il a été l’une de belles histoires de la Coupe du Monde 2006. Âgé de 23 ans seulement, Franck Ribéry a débarqué en équipe de France juste pour le Mondial, qu’il a d’ailleurs illuminé avec son célèbre but face à l’Espagne, agrémenté du non moins célèbre « Vas-y mon petit ! » du regretté Thierry Gilardi. Pourtant, l’attitude de la légende du Bayern Munich était à quitte ou double, et Zinédine Zidane ne dira pas le contraire.

Zinédine Zidane scié par la spontanéité de Franck Ribéry

Dans une interview auprès de L’Équipe, celui qui était le capitaine des Bleus lors de cette Coupe du Monde s’est remémoré un comportement pour le moins audacieux de Ribéry lors du stage à Tignes, à quelques semaines du début du tournoi :

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La  première fois qu’on a fait un stage en équipe de France avec lui, c’était à la montagne, à Tignes. Et il m’avait lancé une boule de neige  ! Les autres joueurs étaient surpris. Sur moi  ! Mais moi, en faisant ça, je l’ai trouvé top  ! Ce n’était pas un manque de respect. Ça montrait qu’il voulait se rapprocher. Il y en a qui n’osent pas. Franck, c’était tout le contraire. Bon, moi, je n’aurais jamais fait ça. Faire ça sur Cantona quand je suis arrivé…



Sans rien calculer, par sa spontanéité, le tout venant évidemment s’ajouter à son talent, Ribéry a ainsi gagné d’emblée le respect de Zidane. Celui-ci ajoutait d’ailleurs :

Des gars comme ça, comme Ribéry, on en a besoin dans un groupe. Ils font du bien. Il y avait également Thierry Henry. Il n’arrêtait pas. Il sortait tout le temps des vannes. À Madrid, c’étaient les Brésiliens, Ronaldo, Roberto Carlos, à tout le temps sortir des conneries. Ils sont dans la joie. Zéro retenue  ! J’aimais bien ces mecs parce que moi, je n’allais pas trop vers les autres. C’était ma nature. Mais j’ai évolué. Surtout en devenant entraîneur.

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Quoiqu’il en soit, personne n’a oublié le fameux épisode du jet de boule de neige, et surtout pas Raymond Domenech. Dans un entretien lui aussi accordé à L’Équipe, l’ex-sélectionneur des Bleus s’était souvenu :

Je n’oublierai jamais notre premier footing à Tignes, en mai. Il restait encore de la neige. Franck voit ça, fait des boules, en balance et ça tombe sur Zidane ! Je suis derrière, ça dure un quart de seconde mais je me fige, le temps de penser : « Merde, c’est quoi ça ?! » Mais Zidane éclate de rire et ils font ensuite une bataille de boules de neige. Et là, tu sais que c’est gagné…

RIbéry est devenu l’amuseur, sans se forcer, il était nature. Et je ne suis pas certain que s’il était venu plus tôt, il aurait eu cette fraîcheur, ce truc qui faisait que tu te marrais à ses blagues.

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Si l’avenir n’a malheureusement pas été aussi radieux qu’espéré quand il a débarqué sur le devant de la scène en 2006, Franck Ribéry s’est tout de suite fait adouber des cadres du vestiaire bleu, et notamment Zinédine Zidane. Et pour « Francky », une bonne bataille de boules de neige vaut mieux que des discussions formelles et coincées, ce qui n’a pas manqué de faire mouche !

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