Avant de les affronter, Gaël Fickou y va cash sur les Néo-Zélandais : « Le Haka ? Ce sont des…

Gaël Fickou évoque le Haka de la Nouvelle-Zélande
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Après un match largement gagné (52-12) mais perfectible face au Japaon, l’équipe de France de rugby poursuivra sa tournée d’automne avec un véritable test contre la Nouvelle-Zélande. Bien évidemment, le traditionnel Haka des All Blacks sera de la partie, et Gaël Fickou a livré son ressenti honnête sur le sujet. Sans peur.

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Sans manquer de respect aux Japonais, qui se sont vaillamment battus, c’est bel et bien le choc face à la Nouvelle-Zélande que la France du rugby attend. Et alors que ces Bleus sont toujours dans une certaine incertitude, Gaël Fickou, l’un des tauliers de par son expérience, a pris la parole dans les colonnes du Figaro. D’après lui, les tricolores n’ont pas à baisser les yeux devant les All Blacks :

Je pense que c’est du 50-50. On a autant de talent qu’eux. C’est une très belle équipe. Ils sont très performants en ce moment. On l’a vu face à l’Angleterre et à l’Irlande. On devra faire à un gros match, face à une très belle équipe de Nouvelle-Zélande. Mais on a les moyens de rivaliser avec eux. On y va avec beaucoup d’envie et beaucoup d’enthousiasme. C’est une équipe qu’on adore jouer.

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Ce sont toujours des matchs extraordinaires, avec une ambiance extraordinaire. Il y a toujours une faveur incroyable. C’est toujours un match à part. Un peu comme le Crunch. Cela fait partie des grands matchs que les Français adorent voir à la télé ou au stade.



Gaël Fickou dévoile sa vision du Haka

Et le Haka, alors ? Pas de quoi effrayer le joueur du Racing et ses coéquipiers, qui entendent certes respecter cette coutume, sans pour autant éprouver une quelconque crainte :

On respecte le Haka, mais on n’a pas peur. Ce sont des hommes, on est des hommes. Et on ne va pas non plus à la guerre comme le font certaines personnes, on joue un match de rugby. Au début, quand tu es jeune, c’est intimidant. Aujourd’hui, moi, je le respecte et je le regarde. Et j’attends que le coup de sifflet commence. C’est toujours un duel de regards, un peu d’affrontements… Mais pour nous, à part respecter ce qu’ils font, on a juste une hâte que le coup de sifflet commence.

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Une chose est sûre : jouer contre la Nouvelle-Zélande implique un combat de chaque instant, car le moindre relâchement peut se traduire par une déculottée notoire. Fickou en est bien conscient, pour avoir déjà vécu ce type de désagrément, mais il estime le groupe prêt à ne pas subir cela :

J’en ai déjà pris 50 contre eux… (sourire) Mais honnêtement, je pense qu’avec cette génération, tout le monde est alerte. Il n’y a personne qui se prend pour un autre, tout le monde est humble. On prépare ce match de la meilleure des façons. On se remet tous en question, même après une victoire assez large face au Japon.

Donc on a conscience du niveau des Néo-Zélandais, on ne les prend pas à la légère. Et on sait que si contre eux, on se relâche une seule seconde, ça peut se payer cash. On sera en alerte pendant 80 minutes.

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S’il arrive à certains joueurs d’être tétanisés par le rituel quasi-mystique qu’est le Haka, Gaël Fickou le calme haut et fort : la France n’a aucunement peur. Reste désormais à le prouver sur le terrain ce samedi 16 novembre, devant un public qui n’attend que de s’enflammer au rythme des exploits des Bleus.

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