David Douillet (1m96, 130kg) raconte : « Un type a bousculé ma fille, je lui ai…

David Douillet
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Conscient de figurer parmi les sportifs français les plus populaires depuis 30 ans, David Douillet sait qu’il ne passe pas inaperçu dès qu’il sort dans la rue. Et si les fans sont généralement bienveillants, il est arrivé au mastodonte de vivre de bien mauvaises aventures, dont une en particulier avec sa fille, lors de laquelle les choses auraient pu mal tourner…

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Avant Teddy Riner, il y avait David Douillet. Champion olympique coup sur coup à Atlanta en 1996 et à Sydney en 2000, le Rouennais a rapidement été propulsé parmi les personnalités préférées des Français. Entre ses exploits sur le tatami et son engagement caritatif, notamment à travers les Pièces Jaunes, la « Douillet-mania » a déferlé sur la France pendant de longues années. Avec ses avantages… et ses inconvénients.

David Douillet évoque le comportement abyssal d’un fan avec sa fille

Dans un entretien accordé durant l’été à France Info, le quinquagénaire a été questionné sur cette célébrité qui peut parfois s’avérer pesante. Mais si les mauvaises rencontres existent forcément lorsque l’on est connu à ce point, il ne s’agit heureusement pas de la majorité :

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Quelquefois, ce n’est pas simple si vous avez un train ou un avion à prendre quand vous vous arrêtez. Même les quelques secondes qui vous séparent de la fin de la photo, ça peut vous faire rater un avion… Mais globalement, c’est toujours bienveillant. Sur les doigts d’une main, j’ai deux ou trois situations pas très agréables, où des gens se sont mal comportés.



Et le colosse d’illustrer son propos par un exemple qui l’a marqué, et qui illustre malheureusement une certaine bêtise humaine :

Une fois, un type a bousculé ma fille qui était petite, elle avait cinq six ans, elle est tombée par terre, elle s’est cassée la figure dans des présentoirs de cartes postales… Je lui ai dit : « Mais faites attention monsieur, vous venez de bousculer une enfant ! » Il a répondu : « Oui, mais ce n’est pas grave, signez-moi un autographe », et je lui ai dit : « Stop ! » C’est juste un exemple.

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En revanche, si ses deux médailles d’or ont grandement contribué à cette popularité parfois envahissante, Douillet n’y accorde pas une importance viscérale. Pour lui, le parcours et le long chemin prennent le pas sur la breloque physique :

C’est toujours un peu compliqué, parce qu’en fait je ne sais jamais où je les mets – je les perds, je les range, les perds, je les range, je ne les mets jamais au même endroit, je les oublie.Ce n’est pas important pour moi. En fait, l’objet physique n’est pas important.

Le plus important, c’est toute la construction que j’ai dû faire qui m’a amené à réussir ou à essayer de réussir. Qui, en réalité, est la vraie médaille. La médaille physique, c’est symbolique. Elles ne sont pas encadrées, sont dans un sac, elles sont rangées dans un tiroir, et souvent je les cherche… Ce n’est pas très important.

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Fier de son statut et toujours heureux de pouvoir inspirer les autres, David Douillet sait bien que les quelques mauvaises expériences qu’il a vécues avec des fans ne remettent rien en cause à l’amour global qu’il reçoit. Reconnaissons tout de même que le judoka aurait pu se montrer moins patient lors de la fameuse anecdote qu’il a dévoilée… et on l’aurait compris !

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