En Arabie Saoudite pour les Masters, la N°1 mondiale Aryna Sabalenka cash : « Ce pays…

Aryna Sabalenka évoque l'Arabie Saoudite
Australian Open TV

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Quelques jour après le « Six Kings Slam » qui avait beaucoup fait parlé, les fans de tennis se tournent à nouveau vers l’Arabie Saoudite, où se déroulent les Masters féminins. De quoi soulever quelques questions inconfortables pour les joueuses présentes, notamment au regard du lourd passif du pays en matière de droits de l’homme et de condition féminine. Et de ce point de vue, Aryna Sabalenka et Coco Gauff ne voient pas du tout les choses de la même manière.

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Ce n’est plus un secret de polichinelle : l’Arabie Saoudite a décidé d’agir et d’investir massivement pour compter dans le paysage du tennis mondial. Et après les exhibitions autour des plus grands noms masculins de la planète, c’est désormais le Masters WTA qui pose ses valises à Riyad cette semaine. Alors forcément, les questions qui dérangent sont de sortie.

Nul n’ignore le fait que l’Arabie Saoudite est loin d’être une référence en matière de droits de l’homme, puisque de nombreuses polémiques ont émaillé les dernières années. Certaines minorités y sont également attaquées (l’homosexualité est passible de la peine de mort), et beaucoup reste à faire pour la condition des femmes. Mais Aryna Sabalenka n’a pas souhaité tout mélanger.

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Aryna Sabalenka couvre l’Arabie Saoudite de compliments

En conférence de presse avant les Masters, la Biélorusse n’a émis aucune critique envers le pays qui l’accueille pour le tournoi… bien au contraire :

Je n’ai aucun problème à jouer ici. Selon moi, il est essentiel d’amener le tennis dans toutes les zones du monde, et d’inspirer la jeunesse.



L’effort que l’Arabie Saoudite a consenti pour le sport féminin est incroyable. Je suis vraiment impressionnée, et très heureuse d’être là pour faire partie de ce que j’estime être un pan de l’histoire.

Ce pays a fourni beaucoup d’efforts pour amener des événements sportifs ici, et, de manière générale, pour améliorer la qualité de vie des femmes ici. Je suis contente d’en faire partie, et je veux dire, on est en sécurité, on passe un super moment, c’est une belle ville… Voilà, c’est mon message.

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De son côté, Coco Gauff s’est montrée nettement plus réticente à l’idée de ce tournoi en terre saoudienne. Dans un registre différent de Sabalenka, elle a expliqué :

Je vous mentirais si je disais que je n’avais aucune réserve… Evidemment, je suis parfaitement au courant de la situation ici en Arabie saoudite. Ma vision des choses est que le sport peut être une façon d’ouvrir des portes pour les gens… Je pense que pour vouloir des changements, vous devez constater les choses par vous-même.

Ça fait partie des choses que je veux voir de mes propres yeux, voir si ça évolue. Si je me sens mal à l’aise ou si j’ai l’impression que rien ne change, alors il est probable que je ne reviendrai pas.

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Un certain malaise continue de persister autour de cette alliance de plus en plus poussée entre l’Arabie Saoudite et le monde du tennis, et deux camps se distinguent clairement : ceux qui s’opposent aux montagnes d’argent proposées par le pays du Moyen-Orient au nom de leurs valeurs, et ceux qui estiment qu’il s’agit d’une bonne démarche. Chacun se fera son avis sur le sujet, et Aryna Sabalenka a déjà le sien.

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