L’Américaine Suni Lee (21 ans) honnête sur les Jeux de Paris : « À Tokyo, j’étais beaucoup plus…

Suni Lee évoque Paris, et sa déception majeure
Access Hollywood (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Dans l’ombre de l’icône Simone Biles, Suni Lee débarquait elle aussi entourée de grosses attentes aux Jeux Olympiques de Paris. Trois mois après, la gymnaste américaine est revenue sur cette expérience avec un aveu des plus honnêtes.

Publicité

Parler de domination serait presque un euphémisme. L’équipe féminine de gymnastique artistique des États-Unis écrase la concurrence depuis plus d’une décennie, notamment portée par une tête d’affiche nommée Simone Biles. Septuple championne olympique, cette dernière compte également 23 médailles d’or mondiales, preuve d’une hégémonie qu’elle partage avec ses coéquipières.

En effet, les autres stars américaines de la discipline ne donnent pas leur part aux chiens. Prenez l’exemple de Suni Lee, sacrée championne olympique en 2021 lorsque Biles déplorait un creux de performance. Évidemment présente aux Jeux de Paris, la jeune femme de 21 ans y a en revanche rencontré quelques difficultés, que ce soit sur le plan de l’alimentation ou au niveau de sa préparation.

Publicité

Suni Lee se livre sur les Jeux Olympiques de Paris

Vainqueur du concours général individuel à Tokyo trois ans plus tôt, Lee apparaissait comme l’une des favorites à sa succession cet été. Or, elle a cette fois-ci dû se contenter de la médaille de bronze. Un résultat qu’elle attribue en partie… à son anxiété. Ainsi, en plus d’avoir perturbé Biles en pleine nuit juste avant l’épreuve, la gymnaste explique avoir eu du mal à assumer le statut qu’elle portait à Paris :



Suni Lee : Je suis toujours très nerveuse mais je pense que cette fois-ci, je l’étais encore plus parce que je devais composer avec la pression qui accompagne le statut de championne olympique en titre. En plus de ça, il y avait mes soucis de santé et le fait que j’avais peur de ne pas être prête.

Car oui, outre la pression qui l’entourait, Lee a également été victime de problèmes rénaux.

Publicité

Ces derniers, qui ont sérieusement menacé sa carrière, l’ont empêchée d’aborder comme il se doit la compétition. De quoi compliquer la défense de son titre :

Suni Lee : Je pense qu’à Tokyo, j’étais beaucoup plus sereine vis-à-vis du fait que j’étais prête en arrivant là-bas. À Paris, j’ai dû un peu me précipiter et je n’étais pas vraiment prête mentalement. Mais au bout du compte, tout a fini par bien se dérouler. Dieu merci, parce que j’étais tellement nerveuse.

Lee a effectivement pu ressortir satisfaite de sa quinzaine. Outre ses deux médailles de bronze obtenues en individuel, elle est repartie de France avec de l’or autour du cou, elle qui a contribué au sacre des États-Unis lors du concours général par équipes.

Publicité

Arrivée l’esprit léger à Tokyo trois ans plus tôt, Suni Lee a abordé les Jeux Olympiques de Paris avec beaucoup plus d’anxiété. Un paramètre qui, couplé à son stress habituel avant ce genre de grand rendez-vous, peut justifier ses résultats en demi-teinte.

Multisports

Les dernières actus