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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Nageuse tout particulièrement appréciée du public français dans les années 2000, Malia Metella était bien évidemment présente à Paris pour profiter des Jeux Olympiques. Et évidemment, elle n’a pas manqué de réagir au véritable carton de Léon Marchand, en n’oubliant toutefois de lui prodiguer un malicieux axe de progression.
Il n’y avait presque que lui. À chacune des courses de Léon Marchand durant les Jeux Olympiques, c’est toute la France qui s’arrêtait, désireuse de voir ce que le prodige avait encore dans sa besace. Léon marchand a été la star incontestable des JO parisiens, et une question se pose maintenant à tous ceux qui l’ont vu détruire la concurrence : où s’arrêtera-t-il ?
Le protégé de Bob Bowman a en effet rapporté la médaille d’or sur chacune des quatre courses qu’il a disputées, finissant même par dégoûter ses adversaires – demandez par exemple à Zac Stubblety-Cook. Et parmi la ribambelle de félicitations qu’il a obtenues, la réaction de Malia Metella a forcément dû lui faire chaud au coeur.
Malia Metella se lâche après les performances de Léon Marchand
Interrogée par « France Bleu » après le sacre de Marchand sur 400m 4 nages, la médaillée d’argent en 50m nage libre à Athènes n’a pas été avare en compliments vis-à-vis de son cadet. Et c’est un point particulier du style du Toulousain qui a retenu son attention :
On va parler de Léon bien sûr, pour cette belle médaille d’or, ce beau titre olympique. C’était magnifique à voir !
Un truc que je lui piquerais dans son style de papillon ? Ses coulées, qui sont tellement efficaces. Je pense que j’aurais fait des meilleurs temps, et j’aurais peut-être même fait un record d’Europe avec des coulées comme lui ! Moi, dès que je faisais le virage, il fallait que je ressorte tout de suite tellement j’avais les jambes coupées. Lui il fait son virage, il est efficace, il sort devant… Donc oui, je te pique tes coulées Léon ! (rires)
La nageuse a ensuite eu droit à une question intéressante, puisque « France Bleu » lui a demandé quel aspect de son propre style elle donnerait à Marchand pour qu’il s’améliore encore. De quoi lui inspirer cette réponse malicieuse :
Là où il pourrait progresser ? Peut-être ma vitesse, parce que quand même, Léon c’est du 400 et du 200… Je lui donnerais ma vitesse je pense, oui !
Un brin taquine, Malia Metella a évidemment toute la légitimité pour se permettre cette sortie, elle qui a été médaillée aux Jeux Olympiques, aux championnats du monde, et à 10 reprise aux championnats d’Europe ! Un magnifique palmarès, que la fusée Marchand, évidemment, éclipsera néanmoins vite.
Comme tout le monde, des adversaires aux observateurs en passant par les spectateurs, Malia Metella n’a pas qu’être admirative des démonstrations répétées de Léon Marchand. Espérons désormais que le diamant brut se régénère, continue à travailler avec la même intensité, et nous fasse vivre des émotions similaires à Los Angeles en 2028 !
