Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Drafté cet été par les Wizards, Alexandre Sarr a d’ores et déjà disputé deux matches sous les couleurs de sa franchise en NBA. Suffisamment pour dresser un premier constat sur le jeu développé dans la ligue et sa principale spécificité selon lui.
Sacrée entrée en matière. Deuxième choix de la Draft 2024, Alexandre Sarr a eu droit à des débuts ô combien périlleux en NBA. Difficile en effet de faire pire qu’une confrontation face aux champions en titre, en l’occurence les Celtics. Cela s’est confirmé sur le parquet de la Capital One Arena, où les Wizards ont subi une première déculottée (102-122) riche d’enseignements pour leur rookie.
Opposé notamment à Jayson Tatum, le jeune intérieur français a vite réalisé l’écart de niveau qui le sépare encore de telles stars. L’ailier de Boston s’en est à vrai dire assuré. Quoi qu’il en soit, il semblerait que cette leçon inaugurale lui a servi, puisque sa seconde sortie sur les terrains de la ligue, deux jours plus tard contre les Cavaliers, s’est avérée bien plus prometteuse.
Alex Sarr lâche son premier bilan sur la NBA
Malgré la belle adversité avec laquelle il devait composer dans la raquette, Sarr peut estimer avoir marqué des points contre Cleveland. C’est en tout cas ce que laissent penser les propos tenus après coup à son sujet par son entraîneur, Brian Keefe. En conférence de presse d’après-match, le big man tricolore a quant à lui pu révéler la première leçon qu’il a tirée dans son début de carrière NBA :
Alex Sarr : Honnêtement, j’ai déjà pu voir à quel point c’est important de prendre soin de son corps. D’un match à l’autre, chaque moment compte étant donné qu’ils sont tellement rapprochés. Comme vous l’avez dit, ça ne fait que deux matches mais j’ai vraiment remarqué à quel point c’est important.
Ce ne sont certainement pas LeBron James et ses investissements monstres pour rester en forme qui diront le contraire.
Malgré ses 19 ans et sa fougue propre à son jeune âge, Sarr ne peut pas se permettre de négliger sa récupération entre deux rencontres. Encore moins compte tenu du rythme effréné du calendrier des Wiz’. De quoi le changer de ses habitudes en NBL — la ligue australienne dans laquelle il évoluait l’an dernier — au même titre qu’un autre aspect de taille qu’il a également tenu à souligner :
Alex Sarr : Je dirais qu’il y a beaucoup plus d’espaces par rapport à la NBL. En tout cas, le spacing est différent. Tu ne peux pas rester trois secondes dans la peinture et ça fait une énorme différence. C’est la plus importante selon moi.
À lui de s’y adapter le plus vite possible afin de performer.
Avant même d’avoir achevé sa première semaine de compétition en NBA, Alex Sarr affirme avoir déjà dénoté l’importance de la récupération physique. Dans une ligue à l’intensité folle et où le spacing fait loi, impossible en effet de l’ignorer.