Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Inconnue avant les Jeux de Paris, Rachael Gunn, alias « Raygun », y est devenue célèbre pour les mauvaises raisons. Raillée à l’international pour sa prestation de breakdance, l’athlète australienne a reçu un traitement particulier à son retour au village olympique.
Pour sa première apparition aux Jeux Olympiques, le breaking n’a pas forcément passionné les foules en France. Ce, malgré la médaille d’argent rapportée par le danseur tricolore Dany Dann. À vrai dire, cette dernière a fait couler moins d’encre que la performance livrée par son homologue australienne Raygun. Performance qui a fait le tour des réseaux sociaux… car elle n’a rapporté aucun point à son auteure :
Here is Raygun’s full bath salts episode pic.twitter.com/qs1TjAwc3E
— Sashimi Popsicle 🦦🍣 (@icythein) August 19, 2024
Le retour émouvant de Raygun au village olympique de Paris
Universitaire dans la vie de tous les jours, Rachael Gunn affiche des références non négligeables dans l’univers du breaking. Son titre de championne d’Océanie, acquis en 2023, explique notamment sa participation aux JO de Paris. Cependant, la copie qu’elle y a rendue lui vaut depuis des moqueries incessantes. De quoi peiner sa compatriote Ariarne Titmus, star de la natation, sur le plateau de The Project :
Ariarne Titmus : Je suis de tout cœur avec elle. On est tous coéquipiers. Il faut vraiment se mettre à sa place. Peu importe les circonstances, le harcèlement n’est pas quelque chose d’acceptable et ne peut être souhaité à personne. J’espère vraiment qu’elle va bien. C’est fou de voir à quel point tout le monde en a parlé et s’est agité. Je n’en reviens vraiment pas.
Double médaillée d’or cet été, Titmus a donc connu davantage de réussite que Raygun, mais n’a pas échappé pour autant aux malheurs de cette dernière. Tout comme l’ensemble des membres du contingent australien, qui s’est dès lors assuré de redonner du baume au cœur de la danseuse à son retour au village olympique :
Ariarne Titmus : C’était irréel. On l’a tous entourée et dans ce cercle, on a fait des battles de danse avec elle. Nous sommes l’équipe australienne et elle est une athlète olympique australienne, donc on a été là pour elle. J’imagine que les choses ne sont pas faciles à vivre pour elle donc j’espère qu’elle va bien.
Nul doute que ce geste a fait du bien à sa destinataire dans une épreuve aussi rude que celle qu’elle a traversée.
Souffre-douleur du monde entier durant les Jeux Olympiques de Paris, Raygun a heureusement pu compter sur le soutien des autres athlètes australiens présents au village olympique. Y compris Ariarne Titmus, forcément préoccupée par son état.