Par Mathieu S. | Rédacteur sport
Julius Randle réussit pour le moment ses débuts avec les Wolves, pour le plus grand bonheur de la franchise. Après la dernière rencontre, Rudy Gobert est revenu sur les ajustements nécessaires afin que ce duo fonctionne.
Battus par les Lakers pour l’ouverture de la saison, les Timberwolves ont parfaitement répondu avec deux succès de suite, dont le dernier ce samedi soir. Une victoire 112-101 contre les Raptors, avec notamment 24 points pour Julius Randle et Anthony Edwards. La paire commence à trouver ses marques, pour le plus grand bonheur du coach, Chris Finch.
Chris Finch sur son équipe : « On dirait bien que les choses commencent à se mettre en place. Il y a des choses que je peux voir et sur lesquelles on peut s’appuyer, et tout cela commence à se former un peu. On doit continuer ainsi. »
Rudy Gobert honnête sur son nouveau coéquipier
Très discret offensivement au dernier match, Rudy Gobert était d’ailleurs impliqué pour dominer Toronto. Il termine sa partie avec 15 points à 6/8 au tir, en plus de 12 rebonds et 4 contres. Une belle performance pour le Français, qui doit forcément s’ajuster avec un nouveau coéquipier en la personne de Randle. Et ce n’est pas toujours évident.
On peut cependant dire que le quadruple DPOY NBA s’en sort très bien, avec une vraie volonté des Wolves de rendre la vie plus facile pour Randle. Une théorie confirmée par Gobert devant les journalistes :
Rudy Gobert sur Julius Randle : « J’essaie de me placer à un endroit et de ne pas être sur son chemin. J’essaie aussi de faire en sorte qu’il me trouve si mon défenseur aide, ou pour trouver un shooteur. On a encore beaucoup de travail, mais c’est fun. »
« C’est fun de le voir travailler. C’est un très bon passeur également, donc il est aussi capable de trouver ses coéquipiers la plupart du temps. »
Des ajustements pour Rudy, mais on peut dire que ça déroule plutôt bien pour le moment. Ce n’est pas parfait non plus, toutefois, ce n’est pas une surprise après quelques rencontres ensemble. Randle se félicite également de briller sans la gonfle à Minnesota.
Julius Randle : « C’est quelque chose que je pensais pouvoir ajouter ici. Quand j’ai joué pour Finchy à New Orleans, j’ai trouvé que j’étais un bon ‘cutter’ durant cette saison. J’ai la sensation d’être altruiste, peu importe si je marque ou pas. Ça peut créer des lignes pour Edwards afin d’aller vers le panier et aussi pour Rudy. Ça peut être une grande partie de mon jeu. »
Des débuts réussis pour Julius Randle et Rudy Gobert, même s’il y a de nombreux ajustements à effectuer. Aucun doute sur le fait que le duo sera meilleur au fil des rencontres, même si ce spacing reste source d’inquiétude.